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Sur Youtube aujourd’hui, on trouve beaucoup de vidéos destinés à vous aider à ouvrir le troisième œil en quelques minutes, par des méditations et visualisations diverses.

Tout d’abord, les personnes qui proposent ça ne sont en général pas de vrais clairvoyants (souvent d’ailleurs ils le disent). Sinon, ils ne proposeraient pas de méthodes express, car ils savent que ça ne fonctionne pas comme ça.

(Après, malgré tout, ces vidéos peuvent constituer une bonne introduction, ludique…)

Des vrais clairvoyants, c’est à dire des gens qui voient à loisir la dimension subtile des choses, j’ai dû dans ma vie en connaître 2 sûr. C’était à chaque fois des hommes d’âges mûrs, ayant pratiqué des méthodes de spiritualité diverses pendant des décennies.

Pour moi, c’est venu à 26 ans et sans vraiment prévenir, parce que :

_J’étais déjà hyper-sensitif, je percevais déjà de manière quasi innée et inconsciente le monde subtil.

_Je pratiquais beaucoup beaucoup de méthodes méditatives (depuis environ 7 ans), j’ai commencé par l’ashtanga yoga pour aller ensuite vers le zen.

_Je fréquentais des milieux de spiritualités alternatives avec des personnes assez puissantes et authentiques.

_Avec la fibromyalgie, j’avais mal partout, mon corps était « en feu ». En quelque sorte, ça a accéléré les processus d’ouverture de perceptions subtiles.

Il faut savoir que je n’ai pas désiré la clairvoyance, elle est venue parce que j’en avais besoin, j’avais besoin de comprendre pourquoi j’avais aussi mal, etc.

Mais malgré tout, il y a deux choses à noter intéressantes :

_Tout va beaucoup plus vite aujourd’hui, les processus de développement psychiques sont plus rapides. C’est une époque particulière.

_On peut développer une clairvoyance « partielle », c’est à dire destinée à comprendre, quand on a un problème, comme des douleurs par exemple, d’où cela vient-il.

C’est ce que j’essaie d’enseigner aux personnes que j’accompagne pour la fibro. Je pense que c’est une condition indispensable.

Mais ce n’est pas facile.

Ce n’est pas comme dans un film américain, un Marvel ou autre, où le personnage ingère une substance par accident, et où dans la soirée il développe des super-pouvoirs.

Tout ça, c’est pour nous tenir dans l’illusion, et nous empêcher de travailler.

Le développement des facultés de l’esprit, des daranis, par définition, c’est long. En général, on progresse par paliers de 5 ans.

De plus, il faut avoir des bases morales fortes : c’est-à-dire désirer profondément aider l’humanité, aider le monde à aller vers plus d’harmonie et moins de folie, et surtout désirer connaître la vérité en profondeur, au-delà des apparences les plus flatteuses et nacrées.

Ça, c’est peut-être le plus difficile, parce qu’on pourra de moins en moins se mentir à soi-même.

Selon l’ésotérisme chrétien, lorsque Lucifer est tombé du ciel, il aurait perdu son troisième Œil : quand on décroît moralement, on perd sa lucidité profonde.

Donc comment faire, comment développer cette claire-vision, ne serait-ce que que pour s’aider à se libérer des douleurs ?

D’abord, et réapprenant à respirer.

La respiration conditionne notre façon de ressentir ou de penser. C’est très facile à vérifier : on s’exerce à respirer différemment pendant 10 minutes, immédiatement les pensées changent.

Il faut aller vers des respirations, en général, plus abdominales et plus lentes.

Cela va nous aider à passer dans cette état de conscience où l’on va voir l’aspect subtil des choses. Ça demande d’abord de casser l’intellect, l’esprit d’analyse (qu’on retrouvera plus tard, mais en mieux).

Un Maître zen assez connu, parfois, lorsqu’il avait des disciples un peu trop « intellos », leur faisait boire du whisky jusqu’à les mettre « par terre », pour leur faire éprouver cette état de conscience.

Ce passage peut être laborieux ou angoissant, mais une fois que c’est passé, c’est vraiment une renaissance, l’accès à une nouvelle dimension du monde.

Après la respiration, il y a l’entraînement à la vision elle même. On va essayer de visualiser, autour des choses perceptibles, des couleurs, des formes, des mouvements…

Pour ce qui ont de la peine à visualiser, on peut utiliser l’imagination : si ça avait une forme, cette douleur, laquelle ce serait ? Une couleur ? Etc.

En général, il faut garder ce qui vient tout de suite : « Tac ! ». Ensuite, très vite, l’esprit d’analyse reprend le dessus et nous empêche de voir.

L’intuition, en général, est beaucoup plus rapide que l’intellect, les perceptions sont quasi instantanées.

Mais très vite, on projette une interprétation ou on bloque.

Donc il faut savoir maintenir, stabiliser cette perception subtile dès qu’elle vient, sans passer de suite à l’interprétation. C’est très difficile. C’est comme saisir un objet très délicat, très fragile avec sont esprit.

Ensuite, une fois qu’on est à l’aise avec ça, on peut aller beaucoup plus en profondeur.

Comme en plongée, on réalise que sous la surface, il y a des espaces immenses, des montagnes, des failles de dizaines de kilomètres…

On rentre dans le karmique, dans tous ces conditionnements qui ont précédé notre naissance, et qui régissent nos comportement inconscient.

La clé, c’est d’être à la fois patient et constant. Patient parce que si on est trop pressé, l’esprit se bloque, et si on est pas assez constant, on perd le fil, et c’est le brouillard.

Ensuite, le deuxième volet de tout ce travail, c’est la capacité à agir sur les formes-pensées, à diminuer leur lourdeur et leur toxicité, c’est le vrai magistère, le travail sur notre matière subtile. C’est lui qui va nous conduire à la diminution progressive, puis à la disparition des douleurs.