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L’idée est que, bien que la raison humaine soit un outil remarquable (mais encore faut-il le travailler), on ne peut pas, par la simple conscience, embrasser tous les éléments du réel, car ils ne sont pas tous visibles.

Il y a une infinité de réalités auxquelles nous n’avons pas accès : ce qui se passe loin de nous, ce qui n’est pas encore arrivé… De même, nous ne voyons pas toujours le fond des personnes, quelles sont leurs intentions réelles, leurs motivations profondes, parfois inconnues à elles-mêmes…

Tout ça, la raison n’y a pas toujours accès. Pourtant, ces éléments peuvent entrer en ligne de compte dans les conséquences de nos choix ! Ils ne sont pas toujours secondaires !

Alors, comment faire pour y avoir accès ? Par l’intuition ? Oui, mais qu’est-que l’intuition, réellement, et comment y a-t-on accès ? D’où vient-elle ? A-t-elle un lieu dans le corps ?

Les égrégores

Je pense que l’intuition, si on peut la situer, ce qui n’est pas évident, a pour siège le bas-ventre. Comme je l’ai dit dans un autre article, elle comprend une infinité de portes énergétiques, très difficiles à connaître totalement. C ’est là le fameux hara des samouraïs.

Mais elle se déploie au-delà du corps. L’idée est qu’elle est reliée à des plans de réalité très profonds et parfois très puissants, des égrégores importants. Qu’est-ce qu’un égrégore : on va dire que c’est une masse ou une structure énergétique, non visible, plus ou moins importante, plus ou moins changeante, mais qui détermine la réalité en définitive.

En effet : tout ce qui existe de visible est le fruit de quelque chose de non-visible qui s’est formé avant. L’invisible est toujours souverain sur le visible. Jean-Pierre Petit, dans son modèle cosmologique Janus, explique qu’avant qu’il y ait des masses et formes réelles, matérielles, il y avait des « formes imaginaires », encore non bien définies physiquement. L’Univers « pensait », s’il on veut, comme un sculpteur pense à son œuvre avant de la réaliser.

En tous cas, c’est exactement ce à quoi j’assiste en cabinet ! En agissant sur les formes-pensées, la dimension non visible de la personne, il finit par y avoir des réactions physiques (pas absolument toujours évidemment, car cela dépend de pas mal de facteurs). Ne serait-ce qu’une détente générale.

C’est la Loi numéro Un de l’Univers : la Pensée est à l’origine de tout. C’est une force de création. Simplement, pour ne pas qu’elle pollue la conscience, il faut qu’elle soit intelligemment dirigée.

Donc, ces dits égrégores déterminent la réalité qui nous entourent. Il est en cela important de se connecter à eux pour prendre une décision.

Il y a des égrégores positifs et des égrégores négatifs. Une société décadente, par exemple, est rattachée principalement à des égrégores négatifs. Il est donc nécessaire de percevoir ceux-là pour faire le bon choix.

Mais le plus importants est de connecter ses décision à de bons égrégores, de s’arrimer à eux ! Car c’est eux qui vont créer les réalités futures les plus puissantes, et dont on fera partie si on sait s’y relier !

Bon, c’est bien joli tout ça, mais comment faire ?

Ma Méthode

On s’assoit dans le silence complet, le dos droit, la poitrine ouverte. Que tous les centres d’énergie principaux : haut du crâne, cœur, plexus solaire, abdomen… soit bien dégagés et libres. On peut « décanter » quelques secondes voir quelques minutes, histoire de laisser se désagréger un peu la cogitation.

Quand on a trouvé un calme relatif, je suggère de visualiser devant soit un genre de miroir clair et circulaire, couleur dorée. En fait on crée une forme-pensée, un support imaginatif qui va permettre de poser les choses. C’est un outil immatériel, simplement.

Un fois qu’on arrive à stabiliser cela, on génère une image qui représente un des choix qu’on peut faire. Et on la « place » dans ce miroir, un peu comme un objet qu’on tremperait dans un liquide. En maintenant la concentration on observe les images qui apparaissent. On peut rester comme cela un moment, jusqu’à la fin du « film ». On peut appliquer cette méthode aux différents choix possibles.

Si on peine à visualiser, on peut maintenir la perception avec le bas-ventre. On se « place » dedans, dans son hara, et à partir de là on se « relie » au miroir. Normalement, apparaîtront à ce moment diverses sensations. Si, après un certain temps, mettons une minute, les sensations demeurent négatives : vertige, replis, froid, sensation d’être englouti dans de la vase, douleurs… c’est que ce n’est pas le bon choix. Si les sensations sont majoritairement positives après un certain temps (il peut également y avoir des sensations négatives mais qui ne dominent pas au final) : force, ouverture, légèreté, joie, amour… c’est que c’est la bon choix !

L’idée est que cette perception subtile prend en compte les éléments non visibles dont je parlais plus haut. Rien n’empêche après coup de faire usage de la raison pour comprendre la cause de ces intuitions.

Alors maintenant, quand vous avez un choix important à faire, pas la peine de de demander « aux copines » ou au premier venu !