Je voulais partager ici quelques principes qui me semblent importants, et que j’ai compris un peu à mes dépends pendant mon parcours de fibro.
Beaucoup de gens souffrant de fibromyalgie arrêtent net toute activité physique. Je pense que c’est une grande erreur, et je vais expliquer pourquoi.
Je pense qu’il y a 3 choses impératives qu’il faut retenir :
1 Éviter la fonte musculaire
Si l’on arrête tout type d’activité physique, il se peut qu’il y ait cette conséquence. C’est pour ça aussi que je ne suis pas favorable à l’arrêt des protéines animales.
J’avais fait cette double erreur, et j’étais devenu vraiment assez maigre (56 kilo pour 1m85). En particulier des jambes. Et j’ai mis beaucoup, beaucoup de temps ensuite à reprendre de la masse.
Le fait de se décharner à l’excès entraîna pour moi, comme c’est logique, une augmentation de la douleur, le corps ayant d’autant plus de difficultés à se « porter lui-même », les chaînes musculaires affaiblies devant alors faire un surcroît d’effort pour cela.
Je recommande donc de maintenir une activité physique régulière, mais avec effort doux et modéré, pour de pas « choquer » les muscles.
Pas de charges excessives, pas trop d’explosivité.
Essayer de travailler avec une conscience du corps, du mouvement de chaque muscle, sans brutalité.
J’essayais, pour ma part, d’aller à la piscine 4 ou 5 fois par semaines, de 20 à 45 minutes. Je nageais doucement (crawl, dos crawlé, battements…), en décomposant bien les mouvements, et dans la foulée je m’étirais après.
La marche est aussi une bonne option, pour maintenir une certaines vigueur dans les jambes, lesquelles en premier lieux soutiennent la posture.
2 Bouger
Comme on le sait bien, d’un point de vue physique, la personne atteinte de fibromyalgie a dans son corps beaucoup de points-gâchettes (trigger points). Ce sont des genres de nœuds, de boules musculaires anormales qui irradient de la douleur.
Nous en avons tous, en réalité, mais la personne souffrant de fibromyalgie en a plus, et plus douloureux.
Les points-gâchettes (ou trigger points) sont des accumulations de toxines dans une zones raccourcie du muscle, comme si le mécanisme était grippé.
Une activité physique permet de faire circuler le sang plus intensément et donc de l’amener à drainer mieux les toxines.
D’un point de vue énergétique, le mouvement aide le Feu stagnant toxique à sortir, à se libérer.
C’est pour cela qu’après l’effort on peut avoir des montées de douleur, ce n’est pas grave, c’est le Feu qui sort, et probablement les toxines qui se libèrent.
3 S’étirer
Après l’effort, quand les muscles sont encore chauds, c’est vraiment le mieux.
Je m’étirais, à l’époque de la fibro, immédiatement après la nage, une dizaine de minutes.
D’abord, cela aide le corps, probablement, à drainer ses toxines.
De plus, cela lui donne l’injonction de « lâcher », de stopper ses comportements hyper défensifs. (Cela doit agir sur la psyché également).
D’un point de vue énergétique, s’étirer permet de faire sortir des choses, de charges lourdes, des mémoires stagnantes dans les muscles.
C’est pour ça qu’on s’étire beaucoup dans le yoga, ce n’est pas juste pour devenir plus élastique, ce n’est pas de la gymnastique, c’est pour purifier le corps et la conscience du corps.
Toutes ces choses ne sont, au final, que du bon sens, mais elles sont toujours bonnes à rappeler.
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