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Je ne suis ni médecin ni diététicien, ma spécialité est l’énergétique, mais je voudrais faire part de quelques expériences et observations qui pourraient être utiles !

Il me paraît maintenant évident que les choix alimentaires ont une réelle incidence sur les douleurs. En effet, du temps où je souffrais de la fibromyalgie, lorsque je mangeais quelque chose de fortement inflammatoire, les sensations de brûlures et d’étaux s’intensifiaient. Toutes les personnes souffrant de fibromyalgie, pour peu qu’elles soient conscientes de leurs sensations, peuvent s’en rendre compte.

Donc, plusieurs points importants (il y a pas mal d’évidences, mais c’est toujours bon de les rappeler) :

La qualité des aliments

Il est clair pour moi que cela fait une différence.

Aujourd’hui je n’ai plus de douleurs fibromyalgiques (c’est plus du structurel : par exemple j’ai un peu mal genoux quand je marche longtemps, ménisques abîmés, etc.), mais j’ai toujours malgré tout un estomac assez fragile et réactif.

J’ai fait le test l’autre jour, j’ai mangé un morceau de camembert industriel, et j’ai senti mon estomac se contracter (un peu à gauche au niveau des côtes flottantes) d’un coup, vraiment immédiatement, « paf ! ». Et dans les minutes qui suivirent, une gêne légère se propager dans le corps.

Le lendemain, j’ai mangé un morceau de camembert artisanal (à la saveur d’abord beaucoup plus riche et à la consistance beaucoup plus ferme). J’ai senti assez vite une certaine pesanteur dans le corps, mais assez agréable, comme le sentiment d’avoir été « bien rempli », d’être mieux ancré, etc.

Je n’ai pas eu la même sensation de spasme immédiat à l’estomac.

On dit que le lait de vache n’est de toutes manières pas très facile à digérer, certes, mais là il y avait réellement une différence flagrante.

Évidemment, ce n’est pas la première fois que je remarque ce genre de choses. Pendant les années où je souffrais de fibromyalgie, j’ai pris conscience assez intuitivement de l’importance de la qualité des aliments.

Ce qui était remarquable, dans le cas du camembert industriel, c’est que l’estomac se fermait avant même que l’aliment parvienne à lui, alors qu’il rentrait à peine dans œsophage.

Une intelligence du corps

C’est comme s’il y avait une intelligence du corps, qu’il nous disait alors : « non, ton truc là, je n’en veux pas ! ». Et que pour nous punir il nous envoyait un bon spasme bien douloureux, comme un coup de poing dans le ventre.

C’est l’intelligence du corps, elle est direct et brutale !

C’est pour ça que je préconise, dans la plupart des choix qu’on fait, même relationnels ou existentiels, de se fier assez aux sensations physiques, je pense qu’elles sont toujours un bon référent, qu’elles nous ramènent aux réalités.

Il est évident qu’entre un aliment industriel et artisanal, il n’y a pas la même richesse de vitamines, d’oligo-éléments. (On peut écouter Claude Bourguignon à ce sujet: https://www.youtube.com/watch?v=ljQPsaiw_zw). Et c’est comme si le corps, d’après mes sensations, le reconnaissait.

Sans compter toutes les toxines qu’un aliment industriel, du fait de tous les produits qu’il a absorbé, contient.

Donc, entre le camembert industriel et le camembert artisanal, pour la même énergie digestive dépensée, logiquement, le corps d’en tirera pas les mêmes bénéfices (et même en tirera des maléfices, pour le premier cas donc, du fais des toxines chimiques).

Et il nous le fera savoir !

Le gluten

Le gluten agglutine. C’est un genre de pâte à fixe alimentaire.

D’un point de vue énergétique, il maintient le Feu à l’intérieur.

Comme je l’explique souvent, dans la fibromyalgie, le Feu interne (je parle bien d’Énergie) ne peut pas sortir et circuler librement.

Ce Feu interne que nous générons tous (en MCT il est dit qu’il se subdivise dans les différents organes : Feu du foie, Feu de l’estomac, Feu du cœur…), nous est nécessaire, mais pour une raison ou une autre, il se peut qu’il y en ait trop, qu’il soit en surcharge. Comme un moteur en surchauffe.

Il cherche ainsi « la sortie ». Mais ne pouvant « sortir » correctement, il « pousse », et ainsi génère de la douleur.

Or le gluten le maintient, l’empêche de sortir.

Voilà pourquoi les diètes sans gluten sont intéressantes à mon sens, cela l’aide à sortir.

Du temps où je souffrais de fibromyalgie, j’ai dû en faire 3 ou 4 de 3 mois (je ne pouvais pas plus, j’aime trop le pain.)

Aujourd’hui, je fais mon propre pain avec une farine artisanale.

J’évite absolument la farine blanche industrielle, car, comme pour le camembert industriel dont j’ai parlé plus haut, j’en sens les effets dans l’estomac tout de suite !

Les compléments alimentaires

J’ai suivi également pas mal de programme de compléments alimentaires.

Un des plus efficaces (et éprouvant) fut un programme ayurvédique, aux produits venus d’Inde, des mélanges parfois de 30 ou 40 plantes différents.

J’imagine qu’il y a également des plantes européennes qui peuvent faire la faire.

La sauge, par exemple marche assez bien pour les spasmes digestifs. La fleur de souci pour les sensations de brûlure. La camomille pour les crispations musculaires. Même s’il faut une prise régulière sur un temps assez long.

La curcumine semble assez efficace également, car elle « expulse le Feu ».

Il y a beaucoup de possibilités de combinaisons sans doute, et chaque thérapeute diététicien à son style.

A mon sens ces trois éléments sont importants :

_Favoriser l’expulsion de l’excès Feu, et éviter tout ce qui peut le maintenir à l’intérieur (les alcools forts sont donc à éviter également; la bière, alcool froid en MCT, par contre, semble plus facile à assimiler).

_Détoxifier au maximum, pour limiter les comportements inflammatoires.

_Bien nourrir le corps, tâcher de lui fournir tous les éléments dont il a besoin, pour améliorer le ratio énergie digestive dépensée-énergie récoltée.

Sans oublier, naturellement de se faire plaisir ! La fibromyalgie étant une expérience pour le moins éprouvante, il convient assez souvent de rééquilibrer la balance !