Les blessures émotionnelles
Nos corps subtils retiennent en nous tout notre vécu.
Qu’en-est-il de tout ce que nous avons « pris dans la gueule », injures, trahisons, humiliations… ? En fait, n’en déplaise aux New-âges, le monde spirituel (j’appelle ici « monde spirituel » le monde invisible, des énergies, l’émotionnel en faisant partie) est un monde extrêmement violent, plus cruel encore parfois que le Nature la plus sauvage, et sans pitié ni diplomatie.
Toute faiblesse, toute inattention et « paf !», vous vous en prenez une dont vous mettez des années à vous remettre.
Humiliation, sadisme amical ou amoureux, mépris, injure, « coup de pute », tout se condense en formes-pensées (cf. mon article sur les « formes énergétiques ») visibles pour les clairvoyants, incrustées dans nos corps subtils, a l’aspect souvent d’armes incandescentes, de poignards, d’aiguilles…
C’est en fait la cristallisation en nous de l’intention de la personne qui a voulu nous blesser. Je dis bien « qui a voulu » car pour que cela arrive il faut bien la volition de la personne, son profond libre arbitre.
Dans le monde émotionnel on ne blesse pas sans le vouloir _ bien que parfois peut-être il faille blesser pour se protéger ou faire grandir.
Or la plupart des personnes que je voie en consultation en général ne se protègent pas assez, tant dans le contexte humain que purement « énergétique ».
C’est la qu’on peut expliquer la magie noire (pour ceux qui y croient) de manière un peu rationnelle : c’est une projection intentionnelle, via des rituels variés (et toute les cultures ont leur panel), d’énergie destructrice vers une personne, dans un but particulier : asservissement mental, maladie, accident, décès…
Fort heureusement il existe dans l’Invisible une « Police » pour punir ce genre d’abus _ je n’en dirai pas plus_ , à laquelle on échappe pas. Et si l’on ne paye pas toujours tout de suite, on paye à la fin très très cher.
La magie noire fascine beaucoup chez les imbéciles en mal de sensations fortes, du fait du pouvoir qu’elle semble procurer, mais c’est en fait un processus assez vulgaire : les énergies mises en action étant de très basses qualités, elle sont assez faciles à contacter et à mettre en mouvement.
C’est un peu comme un sculpteur, par exemple, qui ne travaillerait qu’avec des excréments…
Pour en revenir à notre sujet, ces blessures, ces incrustations peuvent durer toute la vie et plus.
Il faut donc se les retirer des qu’on peut. Elles peuvent provoquer des modifications du comportement et de la perception, et même des problèmes physiques. Elles peuvent se visualiser comme, par exemple, des poignards incandescents plantés dans une partie du corps, provoquant à cet endroit un raccourcissement musculaire, de fortes douleurs inflammatoires… Des blessures reliées à un évènement de plusieurs décennies peuvent être aussi vives qu’au début, bien que « recouvertes », et continuer à créer des problèmes.
La première chose à faire est de pouvoir les visualiser, ou du moins de les sentir. En éprouver la forme, le contour, la lourdeur, la couleur, l’élément associé… Ensuite peu à peu comprendre l’événement à laquelle elles sont reliées, lequel se déroule toujours en nous, dans les tissus de notre corps.
Ensuite, et c’est le plus difficile, parvenir à désamorcer en soi cette mécanique, en « rentrant dans le passé ». Parvenir à donner à cet événement « un autre sens », à le changer même en soi. Un peu comme Terminator allant dans le passé pour y régler quelques histoires, enfin pour nous pas pour les mêmes raisons et pas forcément tout à fait de la même façon…
C’est pour cela que je recommande souvent à des gens d’aller voir un ou une hypnothérapeute, car ils ont besoin d’être accompagnés dans ce procédé, comme Dante guidé par Virgile dans sa descente dans l’Hadès. Cela peu être assez difficile et laborieux, car il faut d’abord revivre le passé avec les yeux de l’époque.
Le secret est de faire comprendre, de s’imposer à ce passé virilement en lui manifestant qu’on est justement plus une victime, qu’on est plus du tout le même être. Il faut briser la vieille dynamique.
Ce qui nous amène au final à ne plus reproduire les mêmes comportements victimaires, à ne plus se plaindre, et même à créer, produire, oser des choses nouvelles dans notre vie, qu’on imaginait même pas pouvoir.
C’est là qu’on aborde le sujet de la Transmutation des énergies, de l’œuvre au rouge, que j’aborde dans un autre article.
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