J’évoque ici les types d’exercices que je propose dans l’accompagnement spécial que j’ai créé.
Je les ai donc partagé en 3 types. Ensuite, dans le détail, ils peuvent varier selon la personne et sa progression.
Les exercices de respiration
Principalement respiration abdominale. C’est vraiment fondamental.
À mon sens, la respiration, ce n’est pas juste « avaler de l’air », mais c’est la circulation de l’Énergie. Selon comment on respire, large ou court, profond ou superficiel, l’énergie, le Qi, ou prana, circule différemment dans notre corps. C’est le gouvernail de l’Énergie.
Toutes les méthodes orientales, yoga, Taï-chi, Qi-Gong, Zazen… se basent sur la respiration. Car il n’est pas possible d’approfondir ensuite ces pratiques, « de pénétrer le cœur », sans maîtrise de la respiration.
Par exemple, quand on a cette maîtrise, on peut conduire ce Qi, cette Énergie, vers une zone du corps qu’on sent particulièrement lourde, et dissoudre, déblayer cette lourdeur. Un peu comme dans le mythe des Écuries d’Augias. Ou comme l’eau sous terre qui creuse les grottes…
Un exercice comme la cohérence cardiaque, où l’on regarde une boule suivre une courbe montante et descendante, est intéressant pour commencer mais me semble assez incomplet : en effet, il convient, au départ, dans la plupart des cas, surtout, de débloquer la sangle abdominale, qui souvent ne bouge pas assez, n’est pas assez libre.
Le fait de juste regarder une boule, sans conscience corporelle, du reste, peut un peu nous décentrer.
Car, en réalité, on le découvre assez vite quand fait un vrai travail en soi-même, 80% de notre monde émotionnel est dans la sangle abdominale. Dans les mémoires viscérales.
Quand on a mal à l’épaule, par exemple, ou dans une autre zone périphérique, il y a souvent un autre blocage associé, plus profond, dans la zone abdominale.
Donc, des exercices de déverrouillages de cette sangle peuvent déjà apporter un mieux-être.
De plus, les organes vitaux, ayant physiquement plus d’espaces, sont mieux irrigués, donc logiquement, on peut penser, en meilleure santé.
Une fois la sangle abdominale relativement déverrouillée, on peut passer à d’autres exercices de respiration, plus subtils, aux finalités plus spécifiques.
Les exercices de visualisation
C’est là vraiment que le déclic se fait, que la personne commence à devenir son propre thérapeute.
Il s’agit de visualiser les formes et les masses énergétiques. Comme les objets du monde physique, elles ont leurs contours, leurs couleurs, leur densité, leur mouvement… A ceci près justement qu’elles sont beaucoup plus mouvantes, indéfinies que dans le monde physique. Mais tout de même, en un sens, elles existent, elles ont une vraies incidence sur notre ressenti physique.
L’important, pour nous, est de visualiser principalement les masses lourdes, rétractées, conflictuelles, qui font que l’énergie vitale ne circule pas naturellement. Car dans ce monde des énergies, non visible, tout n’est pas « pure lumière ». Il y a aussi de la négativité. Et c’est justement là qu’il faut aller, avec sa conscience, dans monde des masses lourdes, pour les alléger, les dissoudre.
C’est vraiment ça, l’Alchimie intérieure. Ce n’est pas juste une métaphore.
Tout cela s’apprend et se pratique, peu à peu. Il ne vaut mieux pas être trop pressé.
Les exercices d’introspection
Dans la continuité du précédent, on rentre dans le monde des mémoires anciennes, du karmique.
On va rentrer dans les mémoires corporelles d’époques passées, parfois lointaine, de l’enfance, l’adolescence…
Parfois même, semble-t-il, dans des mémoires qui n’appartienne pas à notre vécu, mais qui sont bien en nous. C’est là que les notions bouddhistes de vies passées, également de karma transgénérationnel, ont du sens.
J’étais un peu sceptique à ce sujet au départ. Mais pendant un été, par exemple, j’ai travaillé sur des mémoires corporelles au niveau de mon poitrail. Incessamment, revenaient des images de noyade, et des sensations et émotions très fortes. Peu à peu, à force de faire entrer la lumière (de la conscience), de donner de l’espace, j’ai senti de la lourdeur, comme un miasme, se dissiper, et comme une force entrer dans cette zone de mon corps, une vigueur nouvelle.
J’avais la sensation de respirer mieux ensuite.
Avec ces exercices, on peut aller également dans d’autres zones de la conscience profonde, mais toujours avec ce but d’alléger, de libérer, de créer de l’espace et de la lumière.
Mais il est tout de même nécessaire d’avoir une bonne respiration pour cela, car c’est elle, comme le Dragon bienveillant de certains contes (on pense au film l’Histoire sans Fin, par exemple), qui va guider notre conscience à travers ces mondes.
Quand on commence à un peu maîtriser ces trois types d’exercices, ces trois « fonctionnalités », en quelque sorte, on devient son propre thérapeute, on est relativement autonome et les choses commence vraiment à évoluer.
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