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J’ai pu observer une personne présentant un cas assez grave de psoriasis, une connaissance d’Argentine.    L’homme est un vétéran de la guerre des Malouines, aujourd’hui âgé de près de 60 ans. A l’époque où il a été mobilisé, il devait en avoir autour de 18.       

 L’enjeu était donc l’archipel des dites îles_ appelées ainsi en référence aux marins commerçants de Saint-Malo qui au dix-huitième siècle avaient coutume d’y faire relâche._  Îles d’importance stratégique remarquable car donnant sur le pétrole de l’Antarctique, mais ce n’est pas le sujet ici.    

 Les conditions étaient terribles pour les jeunes recrues : l’armée anglaise était une armée de métier beaucoup mieux équipée, disposant de Kits de vision nocturnes, d’armes très longues portées… Ils vivaient dans la crainte d’être égorgés la nuit, par les fameux Gurkhas, les unités népalaises de l’armée anglaise, ou mitraillés dans leurs dortoirs.    On imagine la trouille…

 Ce jeune homme à l’époque assista à la mort en direct d’un de ses amis, qui sauta sur une mine anti-char; il rassembla les morceaux et les rapporta dans un seau.

 Je raconte tout cela pour donner une idée du stress qui a dû se générer en lui. Il m’a dit un jour : «J’ai de la chance de ne pas être devenu fou comme d’autres, de ne pas m’être suicidé, ou de ne pas frapper ma femme…».

 J’ai pu l’observer au niveau subtil, j’y ai vu une surcharge de feu hallucinante, comme une machine folle en flammes tressautant à l’intérieur de lui. Ce feu remontant à la surface par période très probablement déclenche les crises cutanées.

 Pourquoi ce feu remonte-t-il par la peau et pas par un autre organe ? Peut-être pour se mortifier symboliquement, comme des stigmates, se blesser par compassion pour son ami.

 En tous cas la solution pour désamorcer ce stress énergétiquement serait de «rentrer dedans» avec la conscience, rentrer dans cette dynamique folle, et d’expulser la surcharge.

 Je ne lui ai pas proposé d’essayer à l’époque car je commençais à peine à pratiquer, mais franchement je pense que cela demande des reins assez solides, d’être extrêmement centré.

 Pour désamorcer une dynamique traumatique aussi forte, comme certains le savent sans doute, le thérapeute doit ré-éprouver en partie le vécu qu’elle contient, avant de la faire partir. Au moins de manière émotionnelle ou énergétique, si ce n’est visuelle.

 On voit bien que l’énergétique n’est pas toujours une affaire de petite fille, qu’il faut parfois une force de caractère énorme, et des assises morales très très fortes.