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C’est un petit texte plus évocatoire qu’autre chose, mais c’est un sujet qui me tient assez à cœur car j’ai toujours détesté comment notre société progresisto-libérale s’approprie la sexualité, je pense que c’est le moment ou jamais de revenir à quelque chose de plus spirituel. Le karma de la sexualité est vraiment très affecté aujourd’hui et cela est la cause de beaucoup de problèmes.

 Il n’y a rien de plus épique, rien de plus aventurier, à mon avis que le Tantra tel que je le conçois.

C’est tout sauf ce truc froid et processionnel qu’on pourrait pratiquer avec la ou le premièr(e) venu(e), très à la mode ces temps-ci apparemment…

Il y faut, comme en Alchimie, du feu et de l’eau. C’est-à-dire du désir (dans sa forme la plus pure ; énergie primordiale_ pas juste projection fascinée) et de l’amour. Du moins cette tendresse, comme un mince filet d’eau, qui se crée parfois jusque dans deux amants d’une seule nuit.

Le Feu permettra la destruction-transmutation, et l’eau, comme de nature, la dissolution.

Le ou la partenaire idéal(e) est celui/celle que vous désirez au-delà même du physique, qui provoque en vous ce tressaillement étrange, cette impulsion de dragon de feu qui vous pousse depuis le centre, malgré vous_ bien navrants ceux qui ne l’ont pas connue.

C’est ce feu qu’il faudra porter dans l’autre, pour y briser les fixations les plus coriaces, puis l’eau, la tendresse, jusqu’au fond, pour y résoudre les plus douloureux traumatismes.

C’est un travail de profondeur semblable à celui du Capricorne, d’Hercule pénétrant dans les entrailles de la Terre pour y libérer Prométhée, le feu divin piégé.

Cela se fait, d’abord, lentement.

Cette lenteur permet d’augmenter la Puissance et d’entrer dans les strates de l’autre, ses mémoires.

C’est un véritable voyage à travers les âges, jusqu’à l’Origine, à travers les souffrances de l’autre, pour y libérer les trésors.

Cela peut d’ailleurs se faire avec n’importe quelle partie du corps_ un baiser peut être tantrique.

Lors le feu parvenant à son maximum d’intensité, il peut être utile de le déchaîner tel une série de séismes, avec maîtrise néanmoins, jusqu’à ce que l’autre, vaincu, libère enfin ses plus profonds trésors, comme des sources pures profondes.

Quoi de plus thérapeutique en somme ?

Vous comprenez pourquoi il y faut de l’amour…