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Il est étonnant de voir à quel point les femmes bien souvent comprennent mal ce phénomène, et s’en protègent alors que c’est peut-être un des processus les plus puissants et précieux que la Nature leur ai donné.

 Je ne vais pas parler ici de la dimension biologique du phénomène (expulsion de la muqueuse utérine et des ovules), mais vraiment énergétique.

 Kesaco, donc ?

En fait les règles sont un phénomène d’expulsion par le feu énergétique des mémoires présentes  dans leur appareil génital.  

 Pour les clairvoyants, ce feu est couleur rouge (rouge-sale précisément, car il se charge de toxines).  C’est en fait le feu de la Kundalini qui, émanant et montant du chakra racine (lequel est relié à l’énergie  terrestre, le «magma» du corps_  comme on le sait nos corps subtils sont des microcosmes exprimant des macrocosmes), pousse à travers les ovaires, les trompes et le vagin pour expulser les charges énergétiques qui s’y trouvent.  

 C’est ce feu qui par les alchimistes traditionnels est appelé «feu secret des sages», «secret» car il a pour foyer les profondeurs du corps énergétique, et «des sages» car son éveil volontaire (le fameux «éveil de la Kundalini» que cherchent parfois les yogis), peut se révéler très périlleux.     

 C’est aussi ce feu, qui, simplement, «chauffe» le corps et y maintient la vie, et qui selon où il se glisse, comme un serpent (d’où son autre nom «Feu-serpent») a une fonction particulière.  Par exemple le feu digestif dans l’estomac, le feu de la passion dans le cœur, le feu dissolvant dans le foie (la «bile noire»).

 Fonction symbolique

Comme on le sait également, chaque organe n’a pas seulement sa fonction biologique, mais également sa fonction symbolique, émotionnelle, énergétique…  Or la fonction énergétique de l’appareil génital de la femme est je dirais d’intégrer le Réel, de l’incorporer pour le recréer avec sa sensibilité, d’offrir d’autres «possibilités».

 Voilà pourquoi les femmes sont si douées pour créer des ambiances, des contextes, des rencontres… Elles génèrent des environnements qu’elles ont d’abord conçu en elles-mêmes, des conditions du futur. Elles permettent souvent à l’homme de réaliser ce qu’il ne parvient pas à achever par excès de Yang, qui tolère mal les transformations lentes.

 Un grand nettoyage

Or donc il est impressionnant de voir ce qu’il peut se loger de vécu, d’expérience, de sensations, dans le bas-ventre de la femme. En fait chaque partie «creuse» du corps (les articulations en faisant partie), contient un grand potentiel de mémoires.  

Donc lorsque tout ce vécu pendant les règles se dévide, est poussé est brûlé par le feu jusqu’en dehors, comme un magma qui arrache tout.   C’est le même feu que celui qui génère le désir, ce qui explique pourquoi les femmes pendant les règles sont particulièrement ardentes.

 Pour les clairvoyants, donc, ces mémoires  se visualisent souvent comme des eaux troubles ou noires; en fait ce sont surtout leur aspect négatif, le positif de l’expérience étant complètement intégré à la femme elle-même.  Le négatif stagnant  à l’entrée un peu comme dans un sas.  Ces mémoires négatives peuvent venir d’expériences un peu malsaines de travail, de voyages, de rencontres, d’atmosphères éprouvées, de relations…

 Et un grand renouvellement

Or pour que la femme puisse «intégrer» de nouvelles expériences il faut «qu’un peu de ménage se fasse», le feu sacré jouant le rôle de décapant.  Les règles sont donc un processus extrêmement salutaire, qui explique souvent pourquoi les femmes sont bien souvent plus disposées à «changer», que les hommes, à évoluer, tout leur être intérieur étant en permanent renouvellement.

 Ce qui explique aussi pourquoi, par exemple, d’une relation à l’autre, une femme a besoin de tant «de temps», (qui parfois pour l’homme paraît une éternité), pour recréer en elle de l’espace et vivre une nouvelle passion.

 Les douleurs des femmes viennent parfois de la quantité de ces mémoires, ou plutôt de leur densité. La pression exercé par le feu fait donc l’effet d’un ballon d’eau trop gonflé, provoquant la douleur.   Cela peut venir également de systèmes de défenses générés inconsciemment par la femme pour se protéger de situations, relations et atmosphères qui la gênent. Systèmes qui ne veulent pas lâcher et font l’effet d’une serrure qui se resserre, s’auto-bloque.

 Modestes conseils

Je recommande donc aux femmes qui ont des règles douloureuses d’abord de ne pas les empêcher par la voie médicamenteuse (j’ose à peine en imaginer les effets psychologiques au vu de ce que nous venons de dire), et même d’éviter les anti-douleurs : la douleur est transformation, et empêcher la douleur c’est empêcher cette dernière.   

 Je recommande plutôt les auto-massages au niveau des ovaires, (mouvement en cercles), pour aider les mémoires sombres et le feu à sortir, le magnétisme (reiki ou autre_ un fluide plutôt yin et apaisant) et surtout l’introspection.  Que la femme «plonge» en elle même, dans les profondeurs de son corps comme à l’intérieur de la mer, pour «comprendre», visualiser ce qui fait si mal et bloque. On sait que tout nœud karmique, une fois visualisé et «exploré» jusqu’au centre, se défait beaucoup plus facilement.

 Cette époque harassante et pleine de sollicitations idiotes laisse peu de temps au femmes pour faire ces travaux d’introspection  et c’est bien dommage, car le monde en a plus que jamais besoin.

 La condition ultime pour vivre au mieux ce processus étant pour la femme de se relier au sacré, via la religion, la contemplation de la Nature, la respiration, la méditation… Ce sacré qui, dans notre culture représenté par la Vierge, énergie cosmique et universelle, nettoie tout et enlève toute les douleurs.