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Aujourd’hui, on voit que le monde entre dans une période particulière d’ébullition. Les conflits s’intensifient, la tension monte… On peut dire qu’il y a toujours eu des conflits dans le monde, mais pas avec un pareil risque de généralisation.

Bien sûr, on peut dire que « tout ça ne nous concerne pas », que ce sont « dans des pays lointains », que « moi je reste dans ma bulle de pensées positives »… Ok. Mais quand on se dit une personne relativement éveillé, cela me paraît étrange de se soucier aussi peu de ce qui se passe dans le monde. Malgré nous, de toutes façons, on est connecté au reste du monde. En tous cas, ce n’est sûrement pas un comportement de Bodhisattva. Bien sûr, il ne faut pas perdre l’espoir et la joie de vivre.

Moi, les événements que nous traversons en ce moment, je les avais déjà rêvé il y a huit années de cela. Donc je ne suis pas complètement surpris. Et je peux vous dire que ce n’est pas fini.

En fait, l’humanité vit une initiation : soit elle change radicalement son paradigme, sa manière de se relier à l’univers, soit elle s’anéantit. C’est l’un ou l’autre.

Aujourd’hui, elle dispose d’armes infiniment plus puissantes que la bombe d’Hiroshima (sans parler des armes à plasma, armes laser, météorologiques…). On ne va pas trop s’étendre sur le sujet… Évidemment, on ne peut pas y faire « grand chose », mais je pense que nous avons tous notre petit rôle à jouer.

Les initiations

Qu’est-ce qu’une initiation ? Dans diverses traditions, c’est une épreuve dans laquelle l’individu est plongé, dans le but de faire de lui un initié, c’est à dire un être relié à la partie subtile du monde.

En général, c’est une épreuve mortelle. C’est à dire que si l’individu ne parvient pas à révéler ce « nouveau lui-même », il décède.

On peut le perdre dans une forêt, le mettre face à des bêtes sauvages, l’enterrer vivant pendant un certain temps… Bureinsteinas et Pascal Bouchet parlent très bien des diverses initiations dans les traditions chamaniques.

A l’issue de cette initiation, l’individu développe des pouvoirs particuliers. Il voit des choses qu’on ne voit pas ordinairement, mais qui déterminent malgré tout la réalité.

Pourquoi est-ce une épreuve mortelle ? Parce que sinon, l’individu ne délivre pas tout son potentiel, et il ne « lâche » pas tout ce qu’il y a à lâcher pour permettre cela.

On révèle son potentiel caché, lequel est alors tourné vers l’extérieur, comme une sphère dont la face interne deviendrait la face externe.

à notre époque

Aujourd’hui, les initiations se déroulent d’autres manières. Le plus souvent elles viennent aux gens sans qu’ils aient rien demandé.

Je ne dis pas que ce sont toujours des épreuves mortelles, bien sûr, mais c’est souvent assez éprouvant.

Cela peut être des douleurs, des maladies inexpliquées, des problèmes de sommeil, des soucis relationnels…

Même quand la cause est apparemment « externe », cela peut être, indirectement, une initiation.

Quand c’est initiatique, on ne peut pas juste « effacer » le problème, pour revenir à un état de bien-être antérieur. En tout cas pas en soi-même. Ça, ce sont les solutions de facilité qui au final ne font qu’aggraver les choses. On va être obligé de révéler, d’extérioriser un potentiel caché.

Les daranis

Quels sont ces dits potentiels ? Le plus souvent, ce sont des capacités psychiques particulières. Je dis le plus souvent. Parfois, c’est plus simple et quotidien, comme par exemple un talent artistique à mettre en pratique, où une activité à créer.

Dans d’anciens textes indiens comme le Prajna Paramita ou les sutras de Patanjali, ces dites capacité psychiques sont plus ou moins expliquées.

Cela peut être la clairvoyance (capacité à voir les champs vibratoires subtils), la médiumnité (capacité à communiquer avec des consciences non incarnées), la télépathie… D’une personne à l’autre, ce ne sont pas forcément les mêmes capacités (à priori, on les a toutes en nous, mais on va être plus doué pour l’une ou l’autre), et la même capacité peut être un peu différente d’une personne à l’autre. Par exemple tel clairvoyant verra plus les émotions des personnes, tel autre l’énergie des organes vitaux, tel autre les pensées…

Autrefois, les personnes développant ce genre de capacités étaient très rares, aujourd’hui, c’est beaucoup plus fréquent. C’est comme ça.

Donc, si on ne fait rien, si on s’oppose à cette dynamique intérieur, ça explose. C’est presque physique.

Et les solutions-kleenex comme la cohérence cardiaque ou les Accords toltèques n’y changent pas grand chose.

Quand les choses s’aggravent, on arrête de prendre des gants ou de se mentir à soi-même.

Aujourd’hui, les problèmes explosent, les symptômes ont tendances à s’intensifier. C’est pour ça qu’il faut prendre le problème à bras le corps et cesser de se satisfaire des solutions antérieures. Et surtout accepter qu’il y ait un monde subtil, relié au visible comme le verso d’une feuille à son recto, et qui le détermine.

Et accepter de changer complètement, au besoin, sa manière de se relier au monde, de respirer, de percevoir.

Quand on commence à agir sur le problème, il se peut également qu’il s’intensifie; mais ça, c’est plus une crise de libération, ça fait partie du processus.

Comment faire ?

Donc, le plus compliqué est de trouver les pratiques précisément adaptées pour révéler ce potentiel caché. Souvent, il faut s’y prendre par étapes, comme pour ouvrir des strates successives, et accéder à ce potentiel.

C’est pour ça que je propose des suivis. Ce qui donne le plus de résultats, c’est le travail par étapes. Les solutions miracles, c’est le piège.

Cela dépend de chaque personne.

Aujourd’hui, étant donné comment va le monde, si l’on est sensible, cela ne me paraît pas normal de ne pas avoir ses pratiques quotidiennes respiratoires/ spirituelles/ méditatives.

A l’issue d’un soin, j’essaie de donner les conseils les plus adaptés et précis possibles, conformément à ce que je perçois de la personne et à mes intuitions. Cela n’est qu’un premier jalon, et correspond à un moment précis de l’évolution de cette dernière.

Peut-être la personne trouvera-t-elle des pratiques plus adaptées, mais l’important est de faire, d’expérimenter sans attendre. Et comme ça, on commence à comprendre vraiment comme cela fonctionne

Pas la peine de se trouver des excuses, on trouve toujours 10 ou 20 minutes par jour, au besoin en écartant d’autres choses moins utiles.

Et s’y adonner complètement, avec toute son âme, comme si c’était une question de survie. Comme en escalade, quand on assure ses prises, on ne le fait pas avec gentillesse

Si on ne le fait pas, les choses pourront s’aggraver. Quand on ne change pas les causes, il n’y a pas de raison que les effets changent.

Aujourd’hui, les événements s’accélèrent. Il ne faut pas attendre. Dans le Zen Rinzaï, quand le disciple philosophie inutilement ou tergiverse trop, parfois le Maître lui saute dessus et le frappe. Parfois, la vie agit de même avec nous.

Va-t-on attendre la guerre nucléaire pour développer des capacités qui alors pourraient nous sauver la vie ou celles des autres ?

Ça vient à nous

Si on refuse les initiations, elles reviennent à nous, plus violentes. Ça nécessite souvent d’accepter de passer par une douleur immédiate (les initiations sont souvent désagréables dans leur moment intermédiaire), pour éviter une douleur plus grande ensuite.

Tout ça, cela fait partie de ce qu’on appelle en hermétisme la Voie brève, ou « Voie du Feu. »

C’est comme ça. C’est la dimension abrupte de l’existence. Et qu’on ne me dise pas que « c’est une question de croyances. »

Si on tombe du haut d’une falaise, la conclusion est la même au final, quelques soient nos « croyances ». Lorsque je souffrais de fibromyalgie, j’avais beau changer mes « croyances », les douleurs étaient les mêmes. Ce n’est que quand j’ai accepté de travailler sur la partie subtile de mon être, « les ténèbres du corps », que les choses ont commencé à changer.

Bien sûr, les croyances limitantes peuvent entraîner jusqu’à des blocages corporels et verrouiller l’accès notre potentiel caché, donc il convient de travailler dessus également.

Bien sûr, il a fallu que le troisième œil s’ouvre, (de manière assez inattendue d’ailleurs) ça ne c’est pas fait tout seul. Mais si je n’avais pas émis la ferme volonté de me guérir, et si je n’avais pas pris le temps de m’asseoir en méditation, ça n’aurait pas eu lieu.

Il a fallu que je rentre dans l’énergie pure, au-delà de toutes formes de croyances.

Dans les initiations égyptiennes (bon, c’est peut-être une légende, mais l’image est intéressante), il y avait l’épreuve « du Mur de Feu ». C’est un mur ardent qui avance vers le disciple, dans une pièce fermée. Pour ne pas mourir brûlé, il doit prendre les devants et le traverser avec décision.

Si on refuse son initiation, on se coupe de la possibilité de manifester un potentiel caché, et donc d’aider les autres à postériori. Et en cela, on ajoute du Chaos au monde.