Fibromyalgie, mon témoignage et recommandations
Cet article date de 2021. Je dois avouer que, depuis, ma vision (et ma façon de m’exprimer) a un peu évolué sur certains aspects. Mais, néanmoins, je le maintiens tel quel, car je considère toujours les recommandations que j’y donne comme valides.
Aïe…
Les premiers symptômes de fibromyalgie me sont apparus, en 2012, à l’âge de 23 ans, au printemps : Raideurs au niveau du rachis cervical, avec carrément la nuque qui bougeait toute seule lors de certains spasmes, sciatiques parfois extrêmement fortes en particulier à droite, raideurs et douleurs lombaires, sensation de brûlures dans les articulations , fatigues, etc.
J’étais pourtant en pleine forme à l’époque, je faisais beaucoup de sport (j’ai une prédisposition naturelle à l’athlétisme, je suis très très endurant à la base…).
Je m’intéressais déjà pas mal à la spiritualité, à l’énergétique. Je faisais beaucoup de yoga (ashtanga) et du zazen notamment. Je n’ai donc pas vraiment compris ce qu’il m’arrivait, d’autant qu’il n’y avait aucune cause palpable dans mon vécu à tout cela.
Un kiné formidable
En 2015 (après déjà de longues errances thérapeutiques) j’ai rencontré un kinésithérapeute formidable, Gilber Trontte, résidant à Lesigny (77), un des premiers à pratiquer la Point-trigger thérapie avec dry needling et la TMNO (thérapie manuelle neuro-orthopédique).
J’ai compris grâce à lui que les douleurs, d’un point de vue mécanique, viennent de ce qu’on appelle des Points gâchettes (Trigger points donc), des nœuds musculaires, comme des sortes de noix, qui irradient dans les périphéries des fibres musculaires une douleur plus ou moins grande, selon leur niveau d’activation. En les faisant «lâcher», (via différentes techniques dont le dry needling), la douleur associée diminue ou disparaît.
Mais problème : Ces points gâchettes réapparaissent assez vite, au bout d’une semaine même moins parfois. Donc la cause est ailleurs : en fait elle vient_en grande partie_ des organes.
C’est ce que mon kiné m’a fait comprendre en travaillant directement dessus, après quelques séances de travail direct sur les muscles. En relâchant les spasmes digestifs, j’ai vu que le corps se détendait, complètement. En fait le muscle n’est _ en gros_ que le continuum de l’organe, du point de vue de la douleur.
The third eye
En 2016, alors que je pratiquais beaucoup de méditations (zazen), lors d’une session d’été, suite à un pic de douleur extrêmement fort, il s’est provoqué chez moi ce qu’on appelle «l’ouverture du Troisième Œil. Je n’y croyais qu’à moitié auparavant, mais là j’ai carrément déchanté. J’ai commencé à voir ce qu’on appelle les «corps subtils» (formes, couleurs vibrations), imbriqués à notre corps physiques, et plus particulièrement donc aux organes vitaux, dans leurs périphéries; chaque organe en gérant «un style» , un domaine émotionnel (couleur, élément densité…) ; ce qui confirme le postulat de la MTC.
J’ai réalisé également que je pouvais agir dessus avec la pensée, et libérer dans ces «corps» les parties «lourdes», «toxiques», pour les remplacer par d’autres de meilleures qualités. Immédiatement le corps réagit : les zones associées à ces blocages se libèrent, les muscles se détendent, les douleurs s’en vont…
J’ai continuité ce travail jusqu’à maintenant, je le continue toujours. J’ai réduis les symptômes d’environ 90% (il me reste encore du travail) . J’ai commencé l’escalade, j’ai repris la muscu… J’ai encore un peu de fatigue de toutes ces épreuves mais j’ai encore plus envie de vivre qu’il y a dix ans.
Tout doit disparaître…
Pour résumer, l’énergétique est LE PLUS IMPORTANT. Sans nul doute, c’est la base de tout. La solution : Une et une seule, le DESTOCKAGE TOTAL. Je m’explique.
Comme j’essayais de l’expliquer plus haut, notre corps physique est chargé, traversé de formes, non visibles mais bien existantes, «fréquentielles», imbriquées les unes dans les autres, qui forment ce que les Alchimistes appellent le «vase de l’Art» (ou «aura»). Ces formes sont plus ou moins vibrantes, mouvantes, et plus ou moins «lumineuses», c’est à dire de plus ou moins bonnes «qualités. Elles épousent chacune un élément ou plusieurs : eau, feu, terre, métal… Ce sont en réalité des mémoires : quand on rentre avec la conscience dans ces dites formes, on aperçoit des «scènes», des ambiances ou du «vécu».
Or, la fibromyalgie n’est autre que L’EXPULSION VOULUE PAR LE SUBCONSCIENT DE TOUTES LES MEMOIRES ENERGETIQUES NEGATIVES DE LA PERSONNE, JUSQU’A LA FIN. Lorsqu’on vous enlève un éclat d’obus de la jambe (bon ça ne m’est pas arrivé hein), vous avez mal. Et bien c’est la même chose. L’expulsion de ces dites mémoires provoque la douleur. Le travail est de faciliter cette expulsion et non de la bloquer.
Évidement tout cela doit s’accompagner d’un travail physique, psychologique, digestif…
Recommandations
Comme je l’ai déjà dit, je ne suis pas médecin, je propose simplement de partager une expérience avec des recommandations structurées. Il faut voir, il me semble, la fibromyalgie comme un chantier, un immense travail sur soi-même, un apprentissage…
J’ai partagé ce travail en trois axes :
I Le physique
L’important est surtout de ne pas arrêter l’effort, au contraire il faut que les muscles gardent du tonus et ne s’atrophient pas ou pas trop. Je sais que la douleur est une entrave mais il faut la traverser.
L’idéal est l’effort «moyen» : pas ou peu de muscu, pas de footing harassant jusqu’à l’épuisement, mais des efforts plutôt doux et lents, si possible des sessions tous les jours, où le mouvement est ressenti pleinement.
Il s’agit d’arrêter de faire des efforts avec une volonté primaire, un peu brutasse… Que chaque mouvement soit fait avec un ressenti complet de tout le corps.
Par exemple si vous devez soulever un meuble, faites le très lentement, en fléchissant bien, en ressentant la puissance du sol, son énergie, puis intégrez en vous même le poids de l’objet, et doucement soulevez-le, comme en vous déployant millimètre par millimètre.
C’est tout une rééducation en fait, aller vers un autre style d’effort, de mouvement, plus intérieur.
La natation me semble idéale : des séances de 20 à 40 minutes d’abord, plusieurs fois par semaines, à vitesse lente à moyenne. Les battements sont très bons, avec planche, sur le dos et sur le ventre. Et le plus important, après le séance, les étirements, en particulier des jambes, de bas en haut. Cela détend également le dos.
Ce sont ces tensions-relâchements qui justement provoquent une détente profonde, et qui associés à un bon repos, font souvent lâcher d’eux-mêmes les points gâchettes.
II Le digestif
Cela me semble être quelque chose d’extrêmement personnel, car chacun son métabolisme, mais l’important me semble-t-il est de réduire au maximum les aliments type «feu»: viande rouge, alcool, gluten, lait de vache…
Le gluten agglutine, il maintient le feu à l’intérieur du corps, or justement le fibromyalgique souffre d’une surcharge de feu dans le système musculo-tendineux : il a mal partout, il se consume, tout ses blocages sont exacerbés.
En limitant ce genre d’aliment le feu se libère, il n’est plus retenu.
III L’énergétique
C’est sans doute le plus important, c’est là que réside la solution en fin de compte.
Le monde des énergies s’aborde à 99% par la pratique, inutile de passer sa vie, comme un juriste des romans de Balzac, sur des livres, de MTC ou d’ayurvéda. Comme je l’explique dans mon article sur les corps subtils, il est vivant et se réinvente constamment, en plus d’être multidimensionnel; il réclamerait presque une nouvelle langue.
Le fibromyalgique doit devenir son propre thérapeute.
Outre divers pratique de soutient comme le yoga, la sonothérapie, l’acupuncture (avec drainage du feu en surcharge), je recommande la méditation introspective : tous les jours, au calme, s’asseoir le dos droit, de préférence sur un coussin ferme. Chaque fois qu’une douleur apparaît, «rentrer dedans» avec la conscience, comme à l’intérieur d’une grotte, et lui demander «ce qu’elle veut», de quoi elle est faite, ce qui la constitue.
Plus vous le ferez, plus vous visualiserez quelque chose de précis : une couleur, une forme, un vécu…
Et par la pensée, demander à ce nœud de se défaire, à cette charge de se dévider de son fluide négatif, et de partir. Vous verrez qu’un nœud en révèle d’autres, comme sur un fil, c’est «un long travail de femme», comme on dit.
Mes soins énergétiques sont puissant et ils peuvent accélérer le processus, mais il ne peuvent pas TOUT faire.
Il se peut que ce nœud, en retour, vous délivre un message, une injonction… C’est qu’en fait l’information qu’il contient est utile à votre Cheminement, à votre vie…
Souvent il ne termine de se défaire que lorsque vous avez acté dans votre vie le changement ou la prise de conscience qu’il renferme…
Alors, normalement, la douleur s’en va, du moins en partie.
C’est le début d’un long parcours vers un nouveau soi. Alors au travail !
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