En général, lorsque vient me voir une jeune femme entre, disons, 20 et 35 ans, elle souhaite qu’on aborde le sujet fameux. Ce n’est pas tellement ma spécialité, mais enfin du point de vue de l’énergétique tout peut s’aborder.
Eh bien, pour commencer, je dirais : apprenez à lâcher vos portables ! Prenez soin de vos antennes, si j’ose dire. Vous devez vous débarrasser de tout ce qui « brouille » votre perception du Réel, la fausse. Si vous vivez dans une réalité dissociée, condensée dans un petit écran ou par quelque autre biais, vos corps subtils se ferment, se voilent, s’assombrissent.
Cela parce qu’inconsciemment vous vous mettez à préférer une réalité sublimée à une réalité vraie. Donc vous vous fermez à cette dernière. En cela vous vous coupez des flux, des courants d’énergies qu’elle pourrait vous envoyer et vous vous dévitalisez, au moins au niveau émotionnel.
Pour trouvez l’amour il faut déjà avoir en soi la santé, la Lumière. L’ombre n’attire que de l’ombre. Un homme ne va pas aimer une femme repliée sur soi comme un vortex noir et hypnotisée par du virtuel. Tout au plus il la traitera comme un objet de consommation en la méprisant. On peut désirer la beauté, mais on aime que la Lumière, l’âme.
Apprenez à aimer le vrai, à vous connecter à lui. Lorsque vous marchez dans la rue, observez ce qu’il y a autour, les fleurs, les trottoirs, les odeurs, les chiens… Une réalité même désagréable est toujours plus intéressante qu’un mirage. Je sais que contempler des files de gueules masquées en centre-ville est plutôt angoissant, dans ce cas essayez de remarquer autre chose.
Respirez, vivez. Cessez de répéter des raisonnements, des phrases toutes faites en pensant que cela vient de vous, sentez la réalité, à chaque instant, dans sa densité, sa force, qui ne peut toujours se verbaliser. Cessez de valider le système de valeur dégénéré d’un intellectuel de gauche de plateau ou de votre patron imbécile et psychopathe.
Plus vous saisirez la réalité avec franchise et entièreté, plus vous serez honnêtes avec vous-même sur vos vrais besoins.
Lorsque vous voyagez, pas besoin de prendre des photos à chaque arrêt, essayez plutôt de prendre une photo intérieure, d’enregistrer en vous l’atmosphère, l’énergie de ce que vous voyez. Apprenez à voir au-delà des apparences, du visuel immédiat.
C’est ça qu’on appelle « l’intuition féminine », c’est se relier à la vraie nature des choses, pas forcément visible mais substantielle. Je suis désolé mais je trouve qu’aujourd’hui, dans cette hyper société de l’image tout est fait pour vous l’enlever, et de vous insuffler des émotions et sensations édulcorées comme du soda.
« L’intuition féminine », c’est en fait le Sacré, le fameux Féminin Sacré. En vous reliant au Sacré en vous, vous ne pourrez pas vous tromper, vous saurez tout de tout. J’ai écris un article dessus.
La Sacré, c’est la Lumière divine qui vous traverse. C’est quelque chose qu’on peut difficilement expliquer, mais c’est une réalité, une vibration. Cela peut se canaliser par la prière, le silence, la contemplation… La Vierge Marie en est un représentant dans notre culture.
Je pense que Dieu est toujours le premier amant d’une femme, le reste en découle.
Une fois que vous connectez avec cette énergie, il vous est beaucoup plus facile de sentir quel homme est fait pour vous ou pas. Vous savez tout de suite. C’est comme un courant d’eau claire et pure qui vous porte et vous guide.
En société apprenez à sentir les hommes avec cette énergie, comme s’il y avait une église à l’intérieur de vous et qu’il fallait qu’ils soient dignes d’y entrer. Vous pourrez sentir leur énergie, leur Lumière, leur Feu intérieur, et savoir intuitivement ce qu’ils pourront vous apporter.
Probablement, vous ne réaliserez pas forcément le Grand Œuvre tout de suite. Il faut être humble, l’amour est un travail. Trop de femmes veulent le gros lot tout de suite et de ce fait ont une vie sentimentale assez pauvre. C’est comme l’art, il faut essayer, brouillonner, on fait des croquis, des épreuves. On vit, on apprend. Vivez les choses avec votre chair, votre substance, cessez de tout le temps projeter le réel et le fantasmer.
De rien rien ne peut venir. Si vous ne voulez rien vivre il ne se passera rien. Autrefois on appelait un « plan cul » une aventure, ça anoblissait un peu la chose. C’est bien de cela qu’il s’agit, on s’aventure, on est plus la même personne après qu’avant.
Arrêtez de vouloir régenter votre vie amoureuse comme un majordome qui dirige ses valets, ou un trader qui gère ses placements. Ces méthodes de courtisanes viennent du monde des salons, mais toutes les femmes ne sont pas faites pour ce rôle-là.
Évidemment il ne faut pas se perdre, mais rester centrée et connectée au Sacré. Il ne s’agit pas de se jeter dans le vice, dans le malsain… Beaucoup de femmes sont fascinées par le vice, les drogues, les hommes pervers car elles sont complètement à côté d’elles-mêmes, elles n’ont plus de système de valeurs, et inconsciemment elles veulent être détruites.
Ce n’est pas tant de femmes en tant qu’individus que ce monde a besoin mais de féminin, comme de l’huile dans un mécanisme. Beaucoup de femmes, pour s’adapter à la violence de ce monde, sont devenues comme lui, et pas seulement en banlieue. Elles ont tué en elles le féminin. Cela n’a fait qu’empirer les choses. Dissociez-vous immédiatement de tout ça, soyez vraies et vivez. Lorsque le bateau coule on s’en va complètement.
Peu à peu, si vous vivez les choses, si vous suivez votre intérieur, les choses s’apaisent, se stabilisent, et vous pouvez construire quelque chose.
Le Féminin sacré est une force cosmique, omniprésente, pas seulement chez les femmes. Il traverse les montagnes, les rivières ; souvent les lieux de culte en sont remplis
D’aspect translucide pour les clairvoyants, rayonnant, il est «l’eau spirituelle» _le masculin sacré étant le Feu solaire_, ce qui lave, enlève toute souffrance.
Lorsqu’une femme s’éveille à cette force, cela se voit dans son aura, c’est comme un torrent qui la traverse de la fontanelle jusqu’au périnée, puis se répand partout : elle en devient une émanation de la Terre, une continuité de ses réseaux telluriques.
Pour qu’il se libère, il faut défaire, libérer ce qui bloque, stagne, les forces d’inertie de l’égoïsme.
Je pense que le destin de toute femme est de s’unir à lui, et de diffuser tous sens.
Une femme l’ayant ouvert en elle le «répand» de manière inconsciente, se présence devient salutaire, absolue.
Paradoxalement, les femmes l’exprimant totalement ont souvent une forte dimension masculine : Le masculin et féminin sacrés se complètent et cohabitent, l’un permet l’autre, tandis que sur des plans plus bas, les forces féminines et masculines auraient tendance à s’opposer.
L’homme évidemment peut et aussi le cultiver en lui-même.
Il est étonnant de voir à quel point les femmes bien souvent comprennent mal ce phénomène, et s’en protègent alors que c’est peut-être un des processus les plus puissants et précieux que la Nature leur ai donné.
Je ne vais pas parler ici de la dimension biologique du phénomène (expulsion de la muqueuse utérine et des ovules), mais vraiment énergétique.
Kesaco, donc ?
En fait les règles sont un phénomène d’expulsion par le feu énergétique des mémoires présentes dans leur appareil génital.
Pour les clairvoyants, ce feu est couleur rouge (rouge-sale précisément, car il se charge de toxines). C’est en fait le feu de la Kundalini qui, émanant et montant du chakra racine (lequel est relié à l’énergie terrestre, le «magma» du corps_ comme on le sait nos corps subtils sont des microcosmes exprimant des macrocosmes), pousse à travers les ovaires, les trompes et le vagin pour expulser les charges énergétiques qui s’y trouvent.
C’est ce feu qui par les alchimistes traditionnels est appelé «feu secret des sages», «secret» car il a pour foyer les profondeurs du corps énergétique, et «des sages» car son éveil volontaire (le fameux «éveil de la Kundalini» que cherchent parfois les yogis), peut se révéler très périlleux.
C’est aussi ce feu, qui, simplement, «chauffe» le corps et y maintient la vie, et qui selon où il se glisse, comme un serpent (d’où son autre nom «Feu-serpent») a une fonction particulière. Par exemple le feu digestif dans l’estomac, le feu de la passion dans le cœur, le feu dissolvant dans le foie (la «bile noire»).
Fonction symbolique
Comme on le sait également, chaque organe n’a pas seulement sa fonction biologique, mais également sa fonction symbolique, émotionnelle, énergétique… Or la fonction énergétique de l’appareil génital de la femme est je dirais d’intégrer le Réel, de l’incorporer pour le recréer avec sa sensibilité, d’offrir d’autres «possibilités».
Voilà pourquoi les femmes sont si douées pour créer des ambiances, des contextes, des rencontres… Elles génèrent des environnements qu’elles ont d’abord conçu en elles-mêmes, des conditions du futur. Elles permettent souvent à l’homme de réaliser ce qu’il ne parvient pas à achever par excès de Yang, qui tolère mal les transformations lentes.
Un grand nettoyage
Or donc il est impressionnant de voir ce qu’il peut se loger de vécu, d’expérience, de sensations, dans le bas-ventre de la femme. En fait chaque partie «creuse» du corps (les articulations en faisant partie), contient un grand potentiel de mémoires.
Donc lorsque tout ce vécu pendant les règles se dévide, est poussé est brûlé par le feu jusqu’en dehors, comme un magma qui arrache tout. C’est le même feu que celui qui génère le désir, ce qui explique pourquoi les femmes pendant les règles sont particulièrement ardentes.
Pour les clairvoyants, donc, ces mémoires se visualisent souvent comme des eaux troubles ou noires; en fait ce sont surtout leur aspect négatif, le positif de l’expérience étant complètement intégré à la femme elle-même. Le négatif stagnant à l’entrée un peu comme dans un sas. Ces mémoires négatives peuvent venir d’expériences un peu malsaines de travail, de voyages, de rencontres, d’atmosphères éprouvées, de relations…
Et un grand renouvellement
Or pour que la femme puisse «intégrer» de nouvelles expériences il faut «qu’un peu de ménage se fasse», le feu sacré jouant le rôle de décapant. Les règles sont donc un processus extrêmement salutaire, qui explique souvent pourquoi les femmes sont bien souvent plus disposées à «changer», que les hommes, à évoluer, tout leur être intérieur étant en permanent renouvellement.
Ce qui explique aussi pourquoi, par exemple, d’une relation à l’autre, une femme a besoin de tant «de temps», (qui parfois pour l’homme paraît une éternité), pour recréer en elle de l’espace et vivre une nouvelle passion.
Les douleurs des femmes viennent parfois de la quantité de ces mémoires, ou plutôt de leur densité. La pression exercé par le feu fait donc l’effet d’un ballon d’eau trop gonflé, provoquant la douleur. Cela peut venir également de systèmes de défenses générés inconsciemment par la femme pour se protéger de situations, relations et atmosphères qui la gênent. Systèmes qui ne veulent pas lâcher et font l’effet d’une serrure qui se resserre, s’auto-bloque.
Modestes conseils
Je recommande donc aux femmes qui ont des règles douloureuses d’abord de ne pas les empêcher par la voie médicamenteuse (j’ose à peine en imaginer les effets psychologiques au vu de ce que nous venons de dire), et même d’éviter les anti-douleurs : la douleur est transformation, et empêcher la douleur c’est empêcher cette dernière.
Je recommande plutôt les auto-massages au niveau des ovaires, (mouvement en cercles), pour aider les mémoires sombres et le feu à sortir, le magnétisme (reiki ou autre_ un fluide plutôt yin et apaisant) et surtout l’introspection. Que la femme «plonge» en elle même, dans les profondeurs de son corps comme à l’intérieur de la mer, pour «comprendre», visualiser ce qui fait si mal et bloque. On sait que tout nœud karmique, une fois visualisé et «exploré» jusqu’au centre, se défait beaucoup plus facilement.
Cette époque harassante et pleine de sollicitations idiotes laisse peu de temps au femmes pour faire ces travaux d’introspection et c’est bien dommage, car le monde en a plus que jamais besoin.
La condition ultime pour vivre au mieux ce processus étant pour la femme de se relier au sacré, via la religion, la contemplation de la Nature, la respiration, la méditation… Ce sacré qui, dans notre culture représenté par la Vierge, énergie cosmique et universelle, nettoie tout et enlève toute les douleurs.
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