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Parfois, des personnes me demandent si je peux leur « redonner de l’énergie ».

Effectivement, je pense que par les soins on peut insuffler un peu de vitalité à quelqu’un, mais ça reste, à mon sens, assez limité.

Il faut plutôt voir ce qui empêche la personne d’accéder à ses sources « naturelles » d’énergie.

Les Forces vitales

Nous avons en nous de nombreuses  « forces vitales », des puissances invisibles qui nous font nous lever le matin et avancer. Elles sont à la fois à l’intérieur et à l’extérieur. Il est difficile de les classer et les délimiter, car, tout comme les éléments dans la nature, elles circulent, changent de formes, se mélangent… La Médecine traditionnelle chinoise a sans doute essayé d’en faire une description la plus précise possible.

Elles viennent à la fois de nos profondeurs, de notre âme, de nos organes, et du monde extérieur, des environnements que nous traversons. Bien sûr aussi, de la nourriture que nous consommons.

Il faut comprendre que dans le monde invisible, l’intérieur rejoint l’extérieur, les espaces sont emboîtés les uns dans les autres comme des poupées russes, et les formes fusionnent entre elles ; c’est une géométrie complexe.

Donc, quelque chose peut bloquer l’accès à ces forces vitales. C’est ça qu’il faut regarder.

Cela, bien sûr, quand la fatigue chronique n’a pas des causes évidentes : surmenage, carence…

Quelques causes possibles :

Les vieux mécanismes sont rouillés

C’est à dire qu’on est arrivé au bout d’une manière de fonctionner, l’énergie que générait cette conjecture est épuisée.

Ça peut être de manière générale ou particulière.

Par exemple, dans sa manière de considérer la réussite. Arrêter de considérer tel ou tel groupe ou type de personnes ou milieu comme une confirmation possible de sa propre réussite. Sortir de ce cadre, et considérer que sa réussite peut passer d’autres groupes au d’autres « milieux ».

Ou dans sa manière de considérer les partenaires potentiels du sexe opposé (ou pas) : chercher en eux des ressources, des qualités différentes que celles habituellement recherchées, etc.

Ou dans son rapport à l’argent : mettre de côté les revenus rapides pour privilégier les revenus long terme.

Etc, etc… Car dès qu’on change assez conséquemment nos positionnements par rapport à quelque chose d’extérieur, une réalité importante du monde, nos structures énergétiques profondes changent aussi, elles se renouvellent. Et nous pouvons ainsi capter de nouvelles sources d’énergie.

Cette fatigue chronique est un signe que quelque chose est à revoir dans le déroulement de notre existence.

Les résurgences du passé

Il est une évidence pour beaucoup, aujourd’hui, que notre corps a une mémoire émotionnelle. Il « stocke » des événements du passé, des périodes, des époques… Un genre de mémoire « lourde », semblable à la « mémoire morte » des ordinateurs. Pour la Médecine Chinoise Traditionnelle, ces « poches de mémoires » se situent principalement dans les organes vitaux. Ils appellent cela des « mers ».

Mais, de la même manière que pour des contenants physiques, on peut penser que cette capacité à stocker de la mémoire est limitée, ou du moins que plus il y a de contenu, plus le contenant est lourd. Ce qui pourrait donc entraîner une sensation de lourdeur physique, ou une activité plus laborieuse de l’organe en question, donc une fatigue chronique.

Ou bien, et c’est un peu la même chose, il semble que, par moment, le subconscient souhaite se « débarrasser » de cette charge mémorielle, pour renouveler sa dynamique. Dans ce cas, souvent, la conscience se voile, on se sent lourd, vaseux, comme si l’on portait sur son dos des citernes d’aux sales, etc. L’information contenue dans ces dites « mémoires » se diffuse dans tout le corps et dans la conscience, elle déborde.

Ce processus peut durer longtemps, plusieurs mois voire plusieurs années, ce qui génère donc une sensation de fatigue chronique.

L’idée est que dans ce cas il faut « aider » le processus, ne pas chercher à le piétiner en se forçant à « aller bien » ou à « avoir la pêche ». Ces mémoire, ces particules presque, viennent des profondeurs, et leur processus naturel est de s’évaporer vers l’espace, « le Ciel », l’énergie cosmique…

Aux cavaliers du rationnalisme (qui sont d’ailleurs et comme par hasard presque toujours des gens très névrosés) qui me reprocheraient d’être obscur, je réponds encore une fois que nous n’avons pas (encore) de vocabulaire pour caractériser ces réalité, je fais donc comme je peux.

Comment l’aider, donc ? Encore une fois par diverses méthodes : la respiration profonde qui permet d’apporter du prana aux organes vitaux, et donc d’aider cette libération, un peu comme Héraclès avec les écurie d’Augias.

 Ou bien en visualisant la « substance » de cette fatigue, sa couleur, son épaisseur… Ou même la ou les époques avec lesquelles elle serait associées, si donc elle provient bien d’un « passé » quelconque. Ce n’est pas toujours agréable, on a même parfois des odeurs imaginaires nauséabondes (une même énergie peut se manifester dans les cinq sens) qui remontent à la perception, mais ça fait partie du job. C’est vraiment comme de brasser de la vase parfois, il ne faut pas être un esprit trop délicat.

Si à l’issue de ce travail on sent un allègement général, ne serait-ce que temporaire, c’est le signe que ça fonctionne, donc il faut continuer.

Les charges externes

La fatigue chronique peut également venir de choses « accrochées à nous ». Par exemple, si on a été mêlé au travail à des situations conflictuelles, les égrégores (ou structures énergétiques) de ces conflits auraient éclaboussées sur nous en quelque sorte, entraînant un stress ou une rigidité qui pourrait durer des années ensuite…

Les pensées négatives et destructrices elles-mêmes de personnes nous entourant, à notre égard ou pas, peuvent constituer des charges, qui peuvent demeurer des années et des années ensuite… Et « ralentir la machine ». D’où la nécessité d’être connectés à des égrégores puissants et supérieurs.

Sans parler des charges occultes, qui ne sont que des projections énergétiques renforcées par des rituels.

Les gens qui n’ont pas de spiritualité authentique (ni étroite, ni mièvre et mielleuse) sont moins protégés, et ils peuvent moins dépasser ces états de rigidité de l’existence.

En résumé, la fatigue chronique est un signe que les matériaux de notre être sont à balancer comme de la vieille ferraille, ou à renouveler profondément. C’est ainsi ! Ce qui n’évolue pas décroît et dépérit !