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 C’est un mot qu’on emploie beaucoup; le sanskrit est une langue agglomérante avec des mots à significations multiples.

Je vais plutôt parler ici du Karma dans son sens négatif («Aïe, t’as un mauvais karma…») parce que c’est ce qui nous intéresse d’un point de vue thérapeutique.

Le Bouddha compare le Karma à une plante qui ne cesse de croître et de se multiplier, produisant ainsi de nouvelles graines…

J’aime bien regarder les sagesses indiennes dans leur aspect technique, il y  a en général pas mal de choses à en tirer.

D’un point de vue énergétique, le Karma (mauvais) est une rétraction de la Lumière (spirituelle, celle visible dans l’astral, celle dont parle le Christ : «La Lumière est venue dans le Monde…»), générée par des événements, des actes _les pensées comptant aussi, étant pour les hindous des actes immatériels_.

Je vais donner un exemple, pour être plus simple :

Mettons que, pendant les guerres du Japon médiéval, je sois un général d’armée, ou même _soyons modestes_ un simple soldat.   Pendant la prise d’un village, entraîné par l’inertie du sang et même un certain sadisme _resurgissement de pulsions primitives, que nous avons tous en nous_ se réveillant en moi, je taillade avec mon sabre quelques innocents désarmés, femmes, enfants…

Je n’étais pas obligé de le faire, c’est une force obscure en moi qui s’éveille, présente en potentiel dans tous les êtres, donc _comme l’ombre et la lumière dans l’Univers_.

Pourtant je n’ai pas la «force», la Décision suffisante (au fond c’est ça le libre arbitre) pour ne pas me faire happer par cette force. Donc, je tue ces innocents.

Que se passe-t-il dans l’énergie ? Eh bien lorsque je les tue, cette négation de leur conscience, de leur âme en quelque sorte (puis-je d’ailleurs tuer qui que ce soit en pensant vraiment qu’il ait une âme ?) se cristallise en moi, brutalement _c’est le moins qu’on puisse dire_ sous forme de blocs énergétiques denses, très sombres et extrêmement solides.

Comme je l’ai dit, cette obscurité n’est autre que de la Lumière rétractée, de l’énergie emprisonnée, chaotique.

_A plus forte raison si la Réincarnation existe_ un jour ou l’autre, cette énergie aura son mot à dire, un jour ou l’autre (et souvent cela vient quand on ne s’y attend pas), se déchargera.

 Parenthèse  : aux chicaneurs qui ne sont pas d’accord avec ce que je dis ou qui me reprochent de ne pas utiliser les bons mots, je répondrais que : 1. l’énergétique, si c’est une science, n’est pas un science dure (elle est « teintée», transformée par l’observation_ elle en garde une forte dimension littéraire) 2. il est très difficile de parler de ces sujets avec notre propre langage, il en faudrait presque un nouveau_ c’est pour ça d’ailleurs que la Poésie existe.

 Je rejette par avance tous débats d’initiés car mon but est surtout de créer des informations utiles.

 Cette énergie emprisonnée, donc, se déchargera en créant un acte ou une situation qui «ressemble» _souvent de manière très symbolique_ à celle que j’ai faite subir à ces gens. C’est pour ça, je pense et soit dit en passant, que chez les grands spiritualistes (Bouddha, Christ, Mahomet…) il y a une forte dimension morale, ils connaissent très bien le fonctionnement de l’énergie, ce n’est pas pour ainsi dire du moralisme.

Le nœud négatif engendré attirera à lui les circonstances dont il a «besoin» pour «s’exprimer».

En fait, cette souffrance, cette angoisse que j’aurais générées chez ces personnes se logera en moi, ma conscience à la Racine étant la même que ces dernières, celle de Dieu.

Si je suis en Nemrod soumettant Peuples et Nations et les plongeant dans la servitude et les supplices, toutes ces personnes, en quelques sortes, vivront emprisonnées en moi.

Et pour les petits malins : si je joue de plus simples que moi, je créerez en moi un karma de rouerie qui attirera de plus fins que moi _et il y en a toujours_ à me jouer.

Ce sont des sujets bien mystérieux.

 Maintenant, je pense que ce karma qu’on a généré, ces «germes» pour reprendre la Parabole du Bouddha, on peut les transformer. C’est un peu d’ailleurs le rôle des Religions.  Plus la dynamique engendrée est forte, violente, plus c’est difficile. C’est le «tour de Force» dont parlent les Alchimistes, représenté par l’Arcane de la Force dans les Tarots de Marseille. La gueule du Lion, c’est le Karma qu’on veut transformer, comme on «ouvre» un métal en Alchimie laborantine.

Et c’est justement lorsque ce Karma est actif, au sommet de sa Force, que c’est le meilleur moment pour le transformer. Et c’est là que c’est le plus difficile.

Il ne faut pas céder à sa charge, aller vers où il veut nous entraîner, il faut s’en dissocier. Et, encore mieux, pour changer sa nature, le rendre positif, bienfaisant, produire une action à l’inverse de celle qui l’a engendré. Par exemple, si l’on a volé, eh bien, donner, de bon cœur, même si cela nous en coûte.

Plus vous serez «intimes» avec vos propres énergies, plus vous comprendrez «comment» le désamorcer.

La maladie n’est souvent qu’un Karma autrefois «non mûr» (pour reprendre les termes du Bouddha) qui s’est manifesté dans le corps,  une souffrance immatérielle qui n’a pas encore été résolue (ce n’est pas forcément de mauvais actes que l’on a commis, cela peut être simplement une partie de soi qu’on bloque, etc.)

La Solution royale pour résoudre un Karma lourd est l’action, la Création de quelque chose de bon dans cette vie.

C’est précisément l’Œuvre au rouge dont parle les Alchimistes.