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C’est un vieux mythe de la spiritualité un peu New-Age, qui a fait fantasmer beaucoup de pratiquants de yoga et autres pratiques, pourtant…. C’est bien une réalité ! ça existe !

Ce n’est ni plus ni moins qu’une porte de perception. Pour faire simple, quand on a le troisième œil ouvert, on perçoit les vibrations, les ondes, de manière visuelle, c’est-à-dire sous forme de couleurs, de structures…

Le plus pratique serait que je parle de ma propre expérience, comment il s’est ouvert pour moi, comment cela a évolué par la suite… Je parlerai ensuite du livre de Lobsang Rampa Le troisième Œil  en comparant avec mon expérience (le troisième Œil s’ouvre différemment selon les personnes, à chacun son expérience).

Avant tout il faut que je précise que le Troisième Œil s’ouvre en général de manière assez brutale ; il y a résolument un avant et un après. Bien que comme pour une porte, il puisse y avoir des « degrés » d’ouverture. C’est, à ce qu’il semble le plus souvent, assez violent, cela « surprend » la personne. En effet on décide pas réellement de quand ça a lieu ou pas, de plus on peut très difficilement se figurer ce que c’est tant qu’on ne l’a pas activé.

Mon expérience

L’ouverture

Alors, donc, pour ma part cela s’est fait à l’âge de 26 ans. (J’en ai 33 quand j’écris ces lignes, j’ai donc appris pendant ces années à vivre avec.)

Je ne savais alors que très peu de choses sur le Troisième Œil, je n’y pensais même pas. Je pratiquais le zazen, la méditation zen depuis environ 6 ans déjà. Cela eut lieu durant un Ango, un Camp d’été zen.

Traditionnellement, dans pas mal de branches du bouddhisme, les pratiquants ou les moines se rassemblent pour méditer intensément.

Traditionnellement les moines bouddhistes, semble-t-il dans pas mal de branches, pratiquent des Camps d’été. C’est à dire qu’ils se retirent pendant cette période dans un endroit isolé, une forêt, une montagne… y méditant intensément. (Pour nous c’était jusqu’à environ 7 heures par jour, en Sesshin.) Une Sesshin est au cœur du Camp d’été les moments les plus intenses de méditations, les jours où l’on pratique le plus. Le mot Sesshin signifie « toucher l’Esprit ». Or c’est assez ce qu’il se passe. Lorsqu’on médite autant pendant une si courte période on finit par toucher quelque chose en soi d’essentiel.

C’est souvent très dur, on souffre énormément, on a mal… Pleins de vieux démons remontent à la surface, on ne sait plus trop où on en est…

Mais l’on sait malgré tout qu’on touche à l’essentiel, quelque chose de vrai au fond de nous-même,on sait les choses, au cœur de cette souffrance on comprend instinctivement, on a des sensations de Vérité qui résonnent dans son être entier.

Or je souffrais encore plus qu’un autre car je traînais depuis un moment ce qu’on appelle la fibromyalgie (j’en ai parlé dans l’un de mes premiers articles). Mon corps me brûlait, j’avais comme des foyers de feu à différents endroits. Or j’avais tout de même malgré tout une très grande foi en la pratique et en l’Esprit, en Dieu ou appelez-le comme vous voulez.

Je continuais car je sentais que malgré cette souffrance c’était bon que je sois là. Intérieurement je demandais, je voulais comprendre pourquoi je souffrais autant, d’où venaient toutes ces douleurs…

Or, un jour, pendant un zazen d’après-midi de Sesshin, à force de demander des réponses, une compréhension, j’ai vu comme des halos apparaître, plus exactement des formes de diverses teintes, vivantes, émaner de mon propre corps. Précisément cela prenait racine dans mon corps et se diffusait autour. Je pouvais comme « voyager » à l’intérieur de mon propre corps de la même façon qu’à l’intérieur d’un espace immense. « J’allais » à l’intérieur des endroits où j’avais mal, et je voyais que ces formes y étaient comme de mauvaises teintes, comme de vieilles pierres noirâtres, où des fluides corrosifs, ou encore un feu chaotique et agressif…

Et puis je réalisais que je pouvais « travailler » dessus. Avec l’intention et la volonté « changer » la nature de l’énergie à tel ou tel endroit, « pousser en dehors » le négatif et y faire entrer du neuf, du positif, comme un vent frais et pur et lumineux y prenant place. Plus l’agrégat est dense, lourd, plus logiquement il est difficile à travailler.

C’est pour ça que je ne suis pas d’accord avec l’idée que dans le travail spirituel il n’y a « rien à faire », qu’il faut se laisser guider par une force extérieure, et puis ça se fait « tout seul ». N’importe quoi.

C’est comme tout et n’importe quoi, si vous voulez accomplir un travail profond et durable il faut faire intervenir l’intention et la volonté; évidemment plus à certains moments qu’à d’autres. Et le discernement également bien sûr, car si l’on peut être « guidé » par une force extérieure, il n’empêche qu’à certains moments cette « Force » nous délaisse, pour nous contraindre à chercher par nous-mêmes, comme un parent intelligent laisse parfois son enfant se débrouiller seul dans la confusion.

C’est comme n’importe quel travail, comme un artisanat. D’ailleurs le travail spirituel n’est pas plus noble que le travail physique, et nécessite parfois la même détermination, et est également désagréable.

Et puis je réalisais que lorsqu’une énergie lourde et comme nocive s’était dissipée, mon corps était comme plus léger, je souffrais moins. Même les muscles, les viscères se relâchaient, m’envoyaient du bien-être comme pour me dire que ce travail leur était bénéfique.

Ensuite je réalisais que je pouvais voir la même chose, ces fameuses formes plus ou moins rayonnantes, chez les autres, et puis chez les végétaux et puis encore chez les objets et les lieux.

Après coup

J’ai continué ce « travail » intérieur incessamment jusqu’à maintenant. Car, en fait, quand on libère une forme, d’autres viennent, émergent de ses propres profondeurs à soi, des « ténèbres du corps ». Peut-être que ce travail s’arrête-il un jour ? Je ne sais pas. Toujours est-il que cela libère, et si on ne le fait pas, on peut être submergé justement par toutes ces énergies qui se manifestent du fond de nous-même.

Donc, de jour en jour, j’ai appris à vivre avec.

Je me souviens un jour, je visitais le musée du Moyen-Âge à Paris, et j’y observais notamment les objets religieux au rez-de chaussée. Des statuettes, des crosses d’évêque, des encensoirs… Ces objets rayonnaient parfois extrêmement fort, diffusaient la Lumière avec laquelle ils avaient été imprégnés. C’était surtout quelque chose de doré, d’imposant, ceux qu’on appelle « Le Masculin Sacré » (Voir mon article à ce sujet.)

Aussi je me souviens du Musée Guimet à Paris. Notamment les salles indiennes avec les très anciens Bouddhas de pierre. J’ai vu une sculpture rayonner tellement fort, avec un éclat tellement mystérieux, que je m’en souviens encore…

Aussi, quand je fais des balades en Nature, je m’amuse observer toute cette dernière avec le troisième Œil. C’est très étonnant comme tout y vit, tout y vibre ! Les sols, l’herbe, l’air, les arbres, les roches, les montagnes… On ne s’ennuie jamais. J’ai découvert ce qu’étaient les Elémentaux, ces fameux Esprits de la Nature qu’on connaît depuis la nuit des temps. Ce sont bel et bien des énergies (j’en parle dans un autre article) accrochées aux objets de la nature. J’ai appris à « communiquer » avec ces énergies, ces consciences… À obtenir de leur part des informations précieuses, sur mes propres déséquilibres internes, par exemple.

C’est pour ça que ceux qui me connaissent trouvent par moment que je suis un peu ailleurs, en fait je suis sur plusieurs plans à la fois.

C’est tout de même une charge à porter

Cela également concerne les personnes, on peut voir la vraie Nature de chacune, la substance ! Ce n’est pas rien à porter !

Dans le roman Le Troisième Œil, le personnage principal, jeune clairvoyant, se voit confier la tâche de se cacher derrière une statue, lors d’un entretien diplomatique entre le leader Tibétain de l’époque et un diplomate chinois, pour voir les réelles intentions de ce dernier.

Or la façon dont il décrit ce qu’il voit, les formes-pensées du personnage, me paraît tout à fait juste et plausible.

On est souvent surpris d’ailleurs ! Des personnes ne payant pas de mine peuvent avoir des rayonnements de Deva, lumineux et forts, tandis que des beaux ou belles-gosses bien sapés peuvent avoir des énergies « de démons noirs et de loups noirs », pour citer Rimbaud.

On voit très vite le petit manège de chacun, ce qui se cache derrière la bien-pensance, le conformisme, la fausse bienveillance… Vous imaginez pour les hommes politiques ? Vous voyez bien vite que les « gentils » ne sont pas toujours ceux que l’on dit.

Vous comprenez, pour ceux qui me connaissent, pourquoi je peine à demeurer longtemps dans un centre-ville de grande ville française. Beaucoup de couleurs astrales y sont éteintes, rétractées… Je ne parle pas des grands centres commerciaux, véritables termitières à démons mineurs (pour la démonologie, on en parlera peut-être plus tard…).

Donc oui, beaucoup fantasmes sur le Troisième Œil, mais peu imaginent ce que ça implique dans le négatif…Êtes-vous prêt à voir le fond des êtres ? A discerner leur perversion avant même de les connaître ? À reconnaître leur folie latente, toutes ces énergies noires qui pourraient sortir d’un moment à l’autre… Beaucoup des personnes se la jouent « intuitifs » mais combien peu le sont réellement ! Combien se trompent !

Et c’est même bien souvent à l’intérieur de ceux qui se disent les plus « spirituels » que l’on décèle les énergies les plus horribles.

Mais enfin, dans le positif, on peut donc voir également tant de choses… La musique émet des formes-pensées, les œuvres d’art… Les livres mêmes ont un rayonnement propre, comme parfois une Lumière brutale de sagesse.

L’aspect thérapeutique

Je pourrais en dire bien plus. Car ce qu’on perçoit à travers le Troisième Œil, ce sont en réalité plusieurs mondes imbriqués les uns dans les autres, plusieurs dimensions.

Il va de soi que je m’en sers pour travailler, lors des séances. Bien sûr (n’ayez pas peur) , je ne juge pas ce que je vois. D’ailleurs quand on est dans le jugement on ne peut pas voir. J’apprécie, comme on apprécie une couleur, une émanation, une odeur…

Quand je dis qu’il règne beaucoup de bêtise et de vanité dans les centre-villes, je le mesure à l’obscurité que je vois …

Évidemment nous avons tous des énergies obscures en nous… Cela émerge continument le long de notre vie, et ce sont des matériaux à travailler, ni plus ni moins.

Pendant les séances, donc, j’essaie dès l’échange de sonder la personne pour voir ce qui ne va pas, les principaux « creux d’énergie ». Mais c’est surtout pendant le soin que j’ai le plus d’informations. Je vois ce qui résiste, ce qui se libère…

Je « dialogue » avec les énergies de la personne, j’essaie d’en comprendre les besoins profonds, et j’en donne des retours intuitifs, immédiats…

The Third Eye

Concernant le fameux roman de Lobsang Rampa, outre que c’est assez prenant d’un point de vue littéraire _indépendamment de savoir si l’histoire a bien eu lieu ou pas_, on voit bien que l’auteur connaissait son sujet.

Le jeune enfant lama, après considérations faites par les moines astrologues que c’est un potentiel clairvoyant, se voit ouvrir la fameuse porte via, suite à une cérémonie, un bâton enfoncé au milieu du front, entre les deux yeux. Cela est un peu brutal, certes. Mais comme je le dis, l’ouverture du Troisième Œil l’est le plus souvent. La douleur physique a dans mon cas joué un rôle primordial…

Or peu après, le jeune lama commence à voir les « auras » donc, les émanations énergétiques des personnes. Il en a peur dans un premier temps, mais son mentor, un autre clairvoyant, lui apprend à interpréter ce qu’il voit, ainsi qu’à fermer cette « porte » dès lors qu’il n’en a plus besoin.

Il lui explique que telle personne a une aura un peu figée, rigide, du fait qu’elle est encore trop attachée aux préceptes et pas encore réellement au cœur de l’enseignement religieux, à sa substance… Tels les Pharisiens que Jésus critique.

A un autre moment, il croise un groupe de femmes très frivoles et uniquement occupées de mondanités idiotes, et il est littéralement effrayé par la noirceur de leur aura…

Il est également saisi par la violence des énergies du diplomate chinois qui vient pour négocier…

Je pense que l’auteur du livre était lui-même un clairvoyant (on ne sait pas bien qui c’est réellement d’ailleurs), sinon il n’aurait pas décrit ces choses avec autant de réalité.

Dans la vie quotidienne et ailleurs

Pour reprendre sur le négatif, il y a aussi bien sûr de l’obscurité dans la Nature, sauf qu’elle y est à sa place, elle suit tranquillement son évolution. Il faut du contraste, sinon tout est fade… Je n’ai jamais vu un négatif aussi dense que celui produit par l’esprit humain, par ce repli sur soi, ce manque d’intérêt pour tout généré par l’hystérie audio-visuelle, la médiocrité, dans laquelle nous sommes malgré nous tous plongés… C’est vraiment tragique…

Mais le négatif que l’on peut voir dans ce « monde invisible » mais bien réel, bien vivant, est bien évidemment racheté par tout ce qu’on peut y voir de beau. Dans certains lieux de cultes, églises, dans La Nature on peut voir des choses tellement rayonnantes que c’est difficile à décrire ici… Ça vous saisit, ça rayonne jusqu’au fond de vos tripes, c’est comme tout l’être qui voit… On peut y recevoir des informations importantes sur l’avenir du monde, des conseils essentiels pour soi…

Maintenant, tout le monde peut-il devenir clairvoyant ? En théorie, peut-être, en pratique, probablement pas. Cela demande une telle abnégation, une telle persévérance, un tel abandon… Peut-être aussi est-ce une question de prédestination, comme dans le roman Le Troisième Œil… En tous cas, c’est une charge à porter, cela change votre vie…

Parfois, peut-être est-ce mieux de ne pas « voir »… Tout dépend de votre foi et de votre courage !

Cela nous amène à nous demander ce qu’est réellement le chamanisme… C’est un mot qu’on utilise beaucoup aujourd’hui, sans doute parce que nous ressentons de plus en plus fort le besoin d’aller voir dans l’autre monde… Je pense qu’un chaman est tout simplement quelqu’un qui est relié au monde invisible, qui interagit avec lui dans un but bénéfique. Pour certains, c’est dans un but néfaste, hélas. Il se lient avec des forces noires pour détruire les autres et augmenter leur pouvoir… C’est bien le cas de nos élites occidentales actuelles, il faut être bien aveugle pour ne pas le voir…

Enfin… A propose de chamanisme, donc, le Troisième Œil nous permet notamment de voir le fluide des plantes, et de savoir par ce moyen à quoi pourrait-il être utile, s’il pourrait par exemple avoir un usage médical. Cela nous mène donc à ce qu’est l’Alchimie végétale, c’est à dire à l’art d’extraire le fluide, l’esprit des plantes, pour le capter dans un élixir. Ce n’est pas à proprement parler de la chimie, parce que ce n’est pas systématique et reproductible; il faut à chaque fois s’adapter, écouter l’esprit de la plante, entrer en relation avec elle…

C’est une modalité, donc ! Je ne suis pas sûr que cela nous rende forcément meilleur. Mieux vaut ne pas avoir ce don et avoir bon cœur que l’inverse, car effectivement le cœur ne trompe pas, c’est d’ailleurs dans l’illusion la seule chose qui permet de reconnaître le vrai du faux, le bien du mal (Les illusions sont parfois trop fines et sophistiquées pour d’emblée être dissipées par la seule Raison. C’est pour ça que la Science actuelle, bien souvent dénuée de cœur, semble parfois s’égarer complètement).

Le Bouddha historique parle du Troisième Œil dans le Sutta pitaka (très bonne traduction de Môhan Wijayaratna). Il dit qu’il est nécessaire au pratiquant, à un moment donné, de développer la supravoyance, sinon il ne lui est pas possible de résoudre à fond son karma. Mais cela a lieu le plus souvent après de longues années d’intenses pratiques, d’ascèses et d’efforts…

Un autre point étonnant, très envoûtant même, sont les animaux. C’est comme s’il avaient plusieurs esprits de différentes natures accrochés à eux, angéliques et plus obscurs, primitifs. Ce qui peut expliquer leurs comportements parfois un peu « étrange », ainsi que leurs intuitions étonnantes, comme s’ils veillaient sur nous, comme s’ils voyaient des choses que nous autres pas…

Cela nous amène à ce que les hermétistes occidentaux ont appelé le Gai Saber, la science joyeuse, vivante. Celle des troubadours et des trouvères. Cette connaissance intuitive des choses, qui nous guide à travers les aléas de l’existence et donne à notre vie une plus haute dimension.