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Pas mal de personnes se plaignent d’augmentation de symptômes après mes soins. Cela dépend des cas et de l’intensité du soin; mais ça arrive tout de même assez souvent. En particulier quand je travaille un peu « fort », quand je sens qu’il y une certaine urgence. (Cela rejoint ce qu’on appelle en médecine hermétique la Voie sèche, de laquelle je parlerai peut-être un peu plus tard).

En fait c’est un phénomène assez courant dans les thérapies douces, et même en général assez positif.

Lors d’un soin, comme je travaille sur les énergies, je peux générer des mouvements assez profonds (un peu comme des mouvements de plaques tectoniques, pour vous donner une image), qui se poursuivent ensuite sur plusieurs jours. Le corps intègre une nouvelle dynamique qu’il va continuer à suivre un certain temps. Cela peut être assez déroutant d’autant que ce n’est pas la personne elle-même qui a généré le dit mouvement, mais moi, si j’ose dire, le thérapeute.

En fait que se passe-t-il, techniquement ? Les énergies toxiques (surcharges inflammatoires, blocages émotionnels, énergies stagnantes…) que l’on a commencé à expulser pendant le soin continuent à se dévider, à se libérer. Sauf qu’au cabinet je suis là pour accompagner le processus, pour immédiatement « évaporer » ces énergies, ce qui fait que (normalement) on se sent assez bien après.

Sauf que quand vous êtes seuls avec vous-mêmes, c’est plus difficile. Les dites énergies, en se libérant, somatisent, créent des symptômes _ physiques : douleurs, ballonnements, nausées, gonflements, diarrhées, urine à odeur forte, éruptions cutanées, vision qui se voile, perte légère d’équilibre, faiblesse musculaire…; ou psychiques ; angoisses, dépression, vertiges, agitation…

Ces énergies, ces mémoires cellulaires incrustées en vous, étaient déjà présentes, elles influaient de manière subtile sur votre état général, mais lors elles deviennent vivantes et libèrent toute la charge qu’elles contiennent. C’est ce le Bouddha appelait des karmas « non mûrs », qui deviennent « mûrs ». C’est un peu comme, si vous voulez, selon les cas, en vous-même une remontée de fosse septique, une irruption volcanique, un tremblement de terre… C’est pour le moins désagréable.

Le but du jeu n’est pas alors de bloquer le processus, mais de l’aider. Quand on a une indigestion il vaut mieux aller vomir tout de suite, tout vider, comme ça c’est réglé. De toute façon, ce sont des choses qui devaient se manifester un jour ou l’autre.

Cela dépend des cas, mais l’idéal en général est de ne pas broyer du noir, de bouger et agir, aller marcher par exemple. Si les gens se sentent vraiment mal ils peuvent m’appeler. En général cela ne dure pas plus qu’un certain temps, et on en tire de grands bénéfices. Les énergies libérées laissent place à du neuf, on sent que de la lumière, du vrai, en nous se fait place.

Parfois c’est plus difficile, le passage demande une action plus localisée, par exemple de l’introspection pour savoir ce qui gêne, fait mal ou angoisse, ou bien carrément une renaissance spirituelle, un changement de nature profonde, le franchissement de ce que j’appelle un Seuil. J’y viendrai dans un autre article.

Par contre, cela me paraît très difficile de savoir à l’avance s’il va y avoir une crise de guérison ou non. Cela dépend de beaucoup de facteurs. En particulier de l’intensité du soin. Mais si le soin est intense c’est qu’en général il y a une certaine urgence, et j’essaie bien sûr de ne pas aller au-delà de ce que la personne me semble pouvoir tolérer. Comme je le dis, ce n’est jamais qu’une étape à passer, et cela devait sortir un jour ou l’autre.