fbpx

J’écris cet article car je souhaite partager quelques observations sur un sujet bien connu.

Un jour une connaissance m’a demandé : « tu vois quoi, toi sur moi ? Un clairvoyant m’a dit que j’avais 30% de violet, 20% de bleu, etc, etc… » Bon… Je ne sais plus ce que je lui ai répondu… Mais déjà ce que lui avait dit ce « Monsieur » m’avait étonné à l’époque.

En réalité, voir l’aura ou les auras, ce n’est pas tout à fait comme voir un objet en face de soi. Les personnes souvent se figurent l’aura un peu comme un fresque en deux dimensions, aux halos de couleurs différentes superposés les uns aux autres. En fait il y a un peu de ça mais ce n’est qu’une représentation.

D’abord qu’est-ce que l’aura ? Je dirais que c’est le rayonnement de corps énergétiques, qui sont eux-mêmes des structures extrêmement vastes et riches imbriquées les unes dans les autres et qui représentent notre personnalité réelle. C’est un peu comme des poupées russes à l’infini : nous avons une infinité de corps énergétique (en théosophie on dit qu’il y en 7 : astral, mental, causal, etc… Mais je pense qu’en fait il y en a une infinité) imbriqués les uns dans les autres, donc, conséquemment, selon le niveau où l’on se place, une infinité d’auras.

Alors quand on me demande « comment est mon aura ? », je réponds : « à quel niveau ? ». Au niveau des corps « denses » (ce qu’on appelle donc « l’astral ») ou des corps plus « spirituels » ? Par exemple, il semble que les maladies apparaissent sous forment de nœuds ou vides (on peut voir par exemple comme des boules noires ou des poches chaotiques), plutôt au niveau de « l’astral » (c’est à dire proche du niveau physique).

Donc quand on observe « l’aura », à quel niveau observe-t-on ?

De plus, l’aura change constamment. C’est un chatoiement, si l’on veut, la Lumière qu’émet la flamme de notre monde intérieur. Les personnes passionnées et avec beaucoup de centres d’intérêts auront normalement des couleurs assez vives. Les personnes vivant dans le virtuel, l’ennui et l’auto-mensonge verront en conséquence leur aura assombrie. En fait le charisme n’est autre que cela, le rayonnement des corps subtils.

Il faut accepter bien sûr parfois que l’aura décroisse, laisser son obscurité intérieure s’exprimer pour qu’elle se libère (Fulcanelli parle de la nécessité des Œuvres au Noir à différents moments du processus alchimique).

De plus donc, ce n’est pas une fresque. Ce n’est ni en 2 dimensions ni même en 3. C’est infini, ce sont des espaces imbriqués les uns dans les autres, c’est très difficile à expliquer. C’est comme s’il y avait un rivage côtier dans un bocal.

Une aura puissante est toujours le fruit d’un intense travail spirituel. Travail qui aura dissout les membranes, les lourdeurs, les vices, et intensifié, fait rayonner les ressources intérieures, les vertus.