Comme beaucoup, je pense qu’il est des êtres qui veillent sur notre Destin, nous protègent autant qu’ils peuvent, nous aident parfois, et tentent de temps à autres de communiquer avec nous…
Ils peuvent communiquer de manière directe, franche, sous forme de visions, de phrases… Mais la plupart du temps, ils utilisent des moyens « contournés », notre conscience étant encore trop hermétique à cette communication directe.
On parle de synchronicités… Je pense que Pierre Jovanovic, dans son travail sur les Anges gardiens, a très bien abordé la chose.
Mais parfois, les signes ne sont pas si évidents, si clairs, en fait il s’agit de ne pas les prendre toujours au premier degré.
Un exemple assez parlant
Pour m’expliquer, je vais donner un très bon exemple :
Une dame était venue me voir, souffrant notamment de problèmes de sommeil. Il m’a semblé que la raison, pour faire court, était que ses Guides essayaient de communiquer avec elle la nuit, qu’elle était un potentiel « canal ». Et qu’il fallait, pour rétablir l’harmonie, qu’elle s’exerce en journée à établir cette communication. Je la vis deux fois, mais je n’eus pas l’impression qu’elle mis cela véritablement en pratique, en « jouant le jeu ».
Toujours est-il que plus tard il lui arriva des événements un peu étranges et apparemment négatifs : une personne furieuse vint l’agresser verbalement sans raison dans la rue, un vélo la heurta, les démarches diverses qu’elles entreprenaient n’aboutirent pas… Apparemment, elle prit la chose au premier degré, et paniqua un peu. Elle eut un sommeil encore plus difficile, des douleurs accentuées, etc.
On voit bien qu’elle était alors dans ce qu’on appelle un passage : la nature profonde de son énergie changeait. Pour moi, ces fous furieux qui la heurtèrent n’étaient autres que des messages rudes, des injonctions venus du Ciel à se mettre au boulot, à exercer ses facultés psychiques. Car les Anges (ou les Guides) ne sont pas toujours gentils dans leur manière de communiquer, en général ça commence soft, et si on ne comprend pas, c’est la claque dans la gueule…
Car ils sont garants et responsables de nos missions de vies, ils ne sont pas là juste pour nous faire plaisir, tout se joue dans le cadre de plus vastes desseins. Ils peuvent nous aider et nous protéger, mais si on ne suit pas les Chemins qu’ils nous tracent dans le visible ou l’invisible, ils ne peuvent plus faire grand chose.
C’est vraiment la marque du Déclin de l’Occident : une opacité entêté à tout ce qui nous entoure et nous dépasse, un culte absolu du confort personnel…
Pour ce qui est du fait que les démarches de cette dame n’aboutissaient pas, cela, à mon sens, survient lorsque l’on doit changer quelque chose d’important dans nos mécanismes, dans nos fonctionnements, dans notre manière totale de nous relier au monde… La Vie nous dit : « Non, ça, ça marche plus, renouvelle tes bases, pas la peine d’insister. » Ça peut être, par exemple, de changer la manière de prendre ses décisions : au lieu de prendre systématiquement conseil auprès des autres, de se recentrer corporellement, avec une bonne posture et une bonne respiration, le corps étant l’arc de l’esprit.
Pour ce qui est des douleurs et de l’intensification des problèmes, c’est le corps qui nous presse : soit on se met au boulot, soit on souffre encore plus… C’est comme l’épreuve du mur de feu qui avance sur nous : soit on le traverse, soit on finit carbonisé. Cela peut paraître brutal à certains, mais c’est pourtant ça, la vraie vie.
Comment communiquent-ils ?
Leur moyens de communiquer sont en réalité illimités, ils disposent de la réalité qui nous entoure et peuvent s’en servir comme tels, parfois avec une certaine malice… Mais il faut comprendre leur langage. Comme des enfants, ils aiment bien jouer aux devinettes ! Pourquoi ce langage particulier, imagé ? Évidemment, pour parler au cœur ! Comme Jésus dans ses Parabole ! Pour casser cette propension de l’homme à tout vouloir classer tout de suite, dans le périmètres de ses connaissances.
Évidemment, il y a bien d’autres types de signes, plus sympas… Tout ne se réduit pas aux heures miroirs. Je pense que quand on a affaire à un signe, on sent quelque chose de physique, comme un impact de lumière. Ça nous saisit.
Une fois, j’allais à un genre d’évènement-conférence aux abords de Montpellier, je ressentais un tract et un enthousiasme particuliers. Je vis au bords d’un chemin une petite couleuvre grise filer entre les herbes, et j’eus au même moment comme un choc lumineux au cœur. J’eus le sentiment que j’allais y faire une, ou des rencontres importantes et essentielles à mon Destin. Le serpent est un symbole extrêmement vaste, en l’occurrence c’était pour moi celui qui traverse une cloison, qui se glisse pour créer un lien entre deux mondes, deux environnements à priori séparés.
En effet, les animaux semblent souvent jouer le rôle de messagers, c’est pour ça qu’on parle de langues des Oiseaux, par exemple. Mais évidement, il faut se garder d’être systématique dans sa lecture de ce genre de choses.
Les gens incrédules diront que le signe n’est perçu comme tel que parce qu’on a, à un moment donné, l’état d’esprit qui le recherche, et qu’on y voit une confirmation de quelque chose ! Par exemple, je suis dans une situation laborieuse que j’aimerais voir terminer sous peu, et je vois une fissure dans un mur, qui va se révéler être le reflet de ce souhait !
Certes, on peut voir la chose comme cela également. De toutes façons, ce sont des conventions entre soi et soi. Ce n’est pas une science exacte et définitive.
Mais je m’adresse ici à ceux qui « y croient » , du moins à ceux qui fonctionnent avec ce genre de choses.
L’idée de cet article est qu’il ne faut pas interpréter trop vite un signe, au pied de la lettre. Ce n’est parfois que le début d’un message, comme un mot est le début d’une phrase. Si l’on voit des têtes de mort partout, ce n’est pas forcément qu’on va mourir sous peu, c’est par exemple qu’il faut, pour avancer, faire le deuil définitif d’une manière de fonctionner, d’être. C’est initiatique.
La méthode !
Donc, quelle est la méthode, à mon sens, et s’il en est, pour interpréter un signe ?
Voici celle que je propose : on s’assoit 5 minutes, en silence, en faisant quelques respirations profondes, le dos bien droit. On place, en imagination, le signe devant soit, qu’il soit un événement, une personne, un objet… On tente de maintenir l’image ainsi, et puis on « demande » au signe de continuer son message. Normalement on devrait le voir changer de forme, exprimer autre chose, comme s’il n’était donc qu’un mot en précédant d’autres, en contenant d’autres.
On peut appliquer cette méthode à la plupart des questions qui nous turlupinent, normalement on finit par obtenir des réponses.
En général, pour moi, la réponse finit par venir, soudaine et totale comme une lancéole de lumière, évidente.
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