« Mon âme est pareille à un volcan sans bouche qui dévore sa propre écume et se brûle à son propre feu. » Lamartine
J’appelle maladies inflammatoires celles qui engagent principalement l’élément feu, en médecine énergétique.
C’est à dire, pour ce qui est du musculo-tendineux : la plupart des douleurs des dos, la fibromyalgie, la polyarthrite rhumatoïde… Pour ce qui est du cutané : le psoriasis, l’eczéma, les éruptions boutonneuses… Du viscéral : la Maladie de Crohn, l’endométriose, les ulcères…
La couleur du symptôme, s’il y en une, est principalement rouge, et la douleur provoquée est plutôt de type « brûlure ». Évidemment une maladie en général engage plusieurs éléments, mais là donc c’est le principal.
Qu’est-ce à chaque fois ? C’est une surcharge de feu. C’est comme un incendie couvert si vous voulez, interne. Le feu décide de prendre principalement sur un organe en particulier, mais il peut très bien migrer, comme dans un incendie réel : il peut donc en toucher plusieurs, comme allant d’une pièce à l’autre. Plus il est profond, organique, plus il est nocif. Dans le musculaire ou le cutané, cela peut être gênant voire handicapant, mais c’est dans le viscéral que c’est de loin le plus problématique : Il endommage l’organe en question, le rétracte…. Ce qui en médecine mécaniste entraîne souvent des ablations. Le feu « sèche » la bile et crée les caillots. Il « sèche » aussi les articulations, le rachis cervico-lombaire, provoquant de l’arthrose, ou bien en avalant les disques, une fusion des vertèbres…
Il peut passer d’une zone à l’autre de manière assez étendue, comme à travers une cheminée d’immeuble. Il stagne, se concentre en général sur une zone ou un organe, mais en partie « cherche la sortie ». C’est la cause de la plupart des douleurs de dos, le feu emprisonné dans les viscères (car il y a toujours une dimension viscérale en fait, plus ou moins forte) se cherche une sortie vers l’extérieur et « tape » sur l’espace qu’il a choisi comme lieu de sortie. Le feu (énergétique) en soi n’est pas mauvais, il est même nécessaire pour faire vivre vos organes, pour vous rendre vigoureux, enthousiaste, résistant aux maladies… Il est l’élément le plus puissant, la Vie même, qui fait le plus bouger les choses, mais aussi potentiellement le plus destructeur.
Le but du jeu est de faire sortir le feu, de le libérer. Il ne peut pas être éteint comme pour un incendie matériel car c’est votre Esprit, votre Soi profond qui le génère, pour une bonne raison.
Donc la clé à chaque fois, c’est d‘expulser cette surcharge. Si vous prenez des anti-inflammatoires, qu’ils soient chimiques ou naturels, cela apaisera le problème mais ne le réglera pas sur le long terme. Il faut mettre le feu dehors, s’en servir en quelque sorte, aller au bout du processus qui l’a généré.
C’est comme si vous allumiez le moteur de votre voiture, et souhaitiez accélérer en ayant gardé le frein à main enclenché. Elle ne va pas aimer.
Ce feu en surcharge (c’est ça qu’il est difficile de faire saisir) a été généré pour quelque chose, pour une bonne raison. Par vous-même, votre vous-même profond, divin, qui sait tout, qui pressent, qui pèse en permanence les dangers, les enjeux… Ce n’est pas une erreur de l’avoir généré, c’est une erreur de ne pas l’avoir utilisé, avec justesse et jusqu’au bout. C’est une énergie motrice. Si vous la retenez en vous, elle vous détruira.
Le premier enjeu d’abord est d’aller au cœur de ce feu, de le prendre à bras le corps, comme Hercules avec le Lion de Némée, et de comprendre ce qu’il veut, l’action, la dynamique qu’il contient. Il n’a pas été généré par hasard ou bévue, je le répète.
Il sait tout ce dont vous avez besoin, donc il veut vous aider à faire des choses, à générer des actions, mais vous ne voulez pas aller au bout, vous bloquez. C’est ça qui crée l’inflammation, la douleur. Quand vous aurez mis en place l’action juste, il partira, il jouera son rôle.
Je peux vous aider avec mon magnétisme, mais je ne peux pas enlever tout le feu, et s’il y a beaucoup de feu accumulé (comme pour les maladies chroniques de longues durées), cela peut prendre du temps. Mais si vous épuisez l’énergie qu’il contient, si vous « suivez le message », il partira, et les symptômes avec. Le problème, ce sont souvent les sur-mentaux qui cloisonnent, bloquent leurs corps subtils, en enferment ainsi le feu.
Le manque d’enthousiasme, la déprime, la routine sont aussi des problèmes car en créant des stagnations d’énergie (eaux stagnantes) cela recouvre le feu justement, le cache, rendant encore plus difficile sa libération.
Si l’on ne va pas au bout de l’action associée, si l’on s’arrête à mi-chemin, cela fera encore plus mal, car le feu, ayant commencé à sortir, sera exacerbé, les symptômes augmentés.
La médecine énergétique est subtile, ce sont des vérités difficiles à saisir, des défis permanents et des conquêtes à faire sur soi-même, cela ne s’adresse pas aux bourrins ou aux aliénés.
Ce que j’explique n’est pas évident, il peut falloir des années pour le comprendre. Mais ce sont des choses de l’Esprit. S’il on sort du culte du Nombril et qu’on donne sa vie à un principe supérieur ( je ne parle pas nécessairement d’entrer dans les ordres), à Dieu ou appelez-le comme vous voulez, on commence à comprendre l’ordre des choses, on vit à une autre échelle et on acquiert un regard d’aigle.
Nous sommes faits pour nous donner au Monde, comme une graine qui meurt pour faire un arbre, c’est ça la vraie guérison, pas autre chose. L’énergie qui a été mise en nous doit être rendue, solidifiée en œuvres. « La Foi n’est rien sans le Œuvres » disait Saint Paul.
Mais le plus difficile je pense reste de comprendre le message, d’aller au cœur du foyer, de la souffrance. C’est le langage de l’âme, pas du social, du juridique, de l’audiovisuel… Tout ce que vous gardez en vous vous sera repris, violemment s’il le faut. Alors n’ayez pas peur d’aller au bout de vos passions et aspirations.
Le plus difficile est de descendre, d’aller au cœur du feu, au foyer.
Après l’introspection, c’est en définitive l’action qui libère et puis c’est tout.
En général, lorsque vient me voir une jeune femme entre, disons, 20 et 35 ans, elle souhaite qu’on aborde le sujet fameux. Ce n’est pas tellement ma spécialité, mais enfin du point de vue de l’énergétique tout peut s’aborder.
Eh bien, pour commencer, je dirais : apprenez à lâcher vos portables ! Prenez soin de vos antennes, si j’ose dire. Vous devez vous débarrasser de tout ce qui « brouille » votre perception du Réel, la fausse. Si vous vivez dans une réalité dissociée, condensée dans un petit écran ou par quelque autre biais, vos corps subtils se ferment, se voilent, s’assombrissent.
Cela parce qu’inconsciemment vous vous mettez à préférer une réalité sublimée à une réalité vraie. Donc vous vous fermez à cette dernière. En cela vous vous coupez des flux, des courants d’énergies qu’elle pourrait vous envoyer et vous vous dévitalisez, au moins au niveau émotionnel.
Pour trouvez l’amour il faut déjà avoir en soi la santé, la Lumière. L’ombre n’attire que de l’ombre. Un homme ne va pas aimer une femme repliée sur soi comme un vortex noir et hypnotisée par du virtuel. Tout au plus il la traitera comme un objet de consommation en la méprisant. On peut désirer la beauté, mais on aime que la Lumière, l’âme.
Apprenez à aimer le vrai, à vous connecter à lui. Lorsque vous marchez dans la rue, observez ce qu’il y a autour, les fleurs, les trottoirs, les odeurs, les chiens… Une réalité même désagréable est toujours plus intéressante qu’un mirage. Je sais que contempler des files de gueules masquées en centre-ville est plutôt angoissant, dans ce cas essayez de remarquer autre chose.
Respirez, vivez. Cessez de répéter des raisonnements, des phrases toutes faites en pensant que cela vient de vous, sentez la réalité, à chaque instant, dans sa densité, sa force, qui ne peut toujours se verbaliser. Cessez de valider le système de valeur dégénéré d’un intellectuel de gauche de plateau ou de votre patron imbécile et psychopathe.
Plus vous saisirez la réalité avec franchise et entièreté, plus vous serez honnêtes avec vous-même sur vos vrais besoins.
Lorsque vous voyagez, pas besoin de prendre des photos à chaque arrêt, essayez plutôt de prendre une photo intérieure, d’enregistrer en vous l’atmosphère, l’énergie de ce que vous voyez. Apprenez à voir au-delà des apparences, du visuel immédiat.
Cueillez la réalité, accueillez-là. Cessez de vivre avec des œillères.
C’est ça qu’on appelle « l’intuition féminine », c’est se relier à la vraie nature des choses, pas forcément visible mais substantielle. Je suis désolé mais je trouve qu’aujourd’hui, dans cette hyper société de l’image tout est fait pour vous l’enlever, et de vous insuffler des émotions et sensations édulcorées comme du soda.
« L’intuition féminine », c’est en fait le Sacré, le fameux Féminin Sacré. En vous reliant au Sacré en vous, vous ne pourrez pas vous tromper, vous saurez tout de tout. J’ai écris un article dessus.
La Sacré, c’est la Lumière divine qui vous traverse. C’est quelque chose qu’on peut difficilement expliquer, mais c’est une réalité, une vibration. Cela peut se canaliser par la prière, le silence, la contemplation… La Vierge Marie en est un représentant dans notre culture.
Je pense que Dieu est toujours le premier amant d’une femme, le reste en découle.
Une fois que vous connectez avec cette énergie, il vous est beaucoup plus facile de sentir quel homme est fait pour vous ou pas. Vous savez tout de suite. C’est comme un courant d’eau claire et pure qui vous porte et vous guide.
En société apprenez à sentir les hommes avec cette énergie, comme s’il y avait une église à l’intérieur de vous et qu’il fallait qu’ils soient dignes d’y entrer. Vous pourrez sentir leur énergie, leur Lumière, leur Feu intérieur, et savoir intuitivement ce qu’ils pourront vous apporter.
Que votre intérieur soit comme une église.
Probablement, vous ne réaliserez pas forcément le Grand Œuvre tout de suite. Il faut être humble, l’amour est un travail. Trop de femmes veulent le gros lot tout de suite et de ce fait ont une vie sentimentale assez pauvre. C’est comme l’art, il faut essayer, brouillonner, on fait des croquis, des épreuves. On vit, on apprend. Vivez les choses avec votre chair, votre substance, cessez de tout le temps projeter le réel et le fantasmer.
De rien rien ne peut venir. Si vous ne voulez rien vivre il ne se passera rien. Autrefois on appelait un « plan cul » une aventure, ça anoblissait un peu la chose. C’est bien de cela qu’il s’agit, on s’aventure, on est plus la même personne après qu’avant.
Arrêtez de vouloir régenter votre vie amoureuse comme un majordome qui dirige ses valets, ou un trader qui gère ses placements. Ces méthodes de courtisanes viennent du monde des salons, mais toutes les femmes ne sont pas faites pour ce rôle-là.
Évidemment il ne faut pas se perdre, mais rester centrée et connectée au Sacré. Il ne s’agit pas de se jeter dans le vice, dans le malsain… Beaucoup de femmes sont fascinées par le vice, les drogues, les hommes pervers car elles sont complètement à côté d’elles-mêmes, elles n’ont plus de système de valeurs, et inconsciemment elles veulent être détruites.
L’amour est un travail d’artisan, tant sur soi-même que sur l’autre.
Ce n’est pas tant de femmes en tant qu’individus que ce monde a besoin mais de féminin, comme de l’huile dans un mécanisme. Beaucoup de femmes, pour s’adapter à la violence de ce monde, sont devenues comme lui, et pas seulement en banlieue. Elles ont tué en elles le féminin. Cela n’a fait qu’empirer les choses. Dissociez-vous immédiatement de tout ça, soyez vraies et vivez. Lorsque le bateau coule on s’en va complètement.
Peu à peu, si vous vivez les choses, si vous suivez votre intérieur, les choses s’apaisent, se stabilisent, et vous pouvez construire quelque chose.
C’est une notion assez difficile à aborder. Elle est pourtant fondamentale dans la guérison d’un problème bien enraciné, de long terme. Le Tour de Force est un concept alchimique, représenté par la carte de la Force dans les Tarots de Marseille. Je vais y revenir.
Les insolubles
Les insolubles sont ces vieux programmes en nous dont nous avons tant de peine à nous débarrasser, et qui nous pèsent et nous font souffrir.
Un autre concept important est ce qu’on appelle les insolubles. Cela fait référence en alchimie de laboratoire aux matériaux qu’on ne peut, comme leur nom l’indique, dissoudre. Ce sont, du point de vue thérapeutique, les expériences, les forces tellement enracinées en nous qu’on ne peut s’en débarrasser, et qui pourtant nous minent, nous détruisent, créant les maladies les plus graves, les comportements les plus pathologiques. Addictions, comportements violents, perversions, tendances à l’auto-mutilation, folie… Dans le physique, cela donne les maladies, je dirais, « de sape » de l’organisme : Crohn, Sclérose en plaques, ostéoporose… Tout ce qui touche au plus profond et détruit le corps dans son essence, dans ses matières premières.
Par extension on trouve aussi des insolubles dans des problèmes moins graves, comme les douleurs chroniques long terme, les éruptions cutanées longues durées, les crises d’angoisse récurrentes…
Je suis un peu direct dans mon langage mais il ne faut pas avoir peur de l’être. Il faut regarder le problème en face.
La première chose à faire pour se débarrasser d’un insoluble est de fortifier son esprit, d’arrêter les phrases et concepts de sagesse toute faite (ce que j’appelle la sagesse au micro-ondes), fades et qu’on aime à répéter sans trop savoir ce qu’elles veulent dire pour se faire plaisir, à partager sur Facebook… Du genre : « En lâchant tout vient… », « Laisser redescendre l’énergie… », « Ici et maintenant… », « Être dans la Lumière… », « Je demeure dans la non-dualité… », « On crée sa propre réalité… », « Chacun sa Vérité… », « Tout est Vide… », « Je suis dans l’Amour… » (quand on est dans l’Amour en général on ne le dit pas ou on a du mal à le dire, puisque c’est une Force qui transcende la pensée et le langage. Et l’Amour peut brûler ou faire mal).
Il faut arrêter de se croire un être de Lumière toujours au-dessus des choses car notre chair aura raison ne nous, de toute façon; au contraire il faut rentrer dans la matière, dans le Réel.
Ces phrases viennent parfois de philosophies intéressantes, mais dénuées de leur contexte elles me semblent perdre de leur saveur.
Lorsque par exemple le Christ disait « Aimez vos ennemis », je pense qu’au fond il voulait inciter le peuple d’Israël à sortir de sa paranoïa permanente et à s’ouvrir aux autres peuples (pour ceux qui ont lu l’Ancien Testament), mais enfin nous n’allons pas entrer dans ce débat et ce n’est pas le sujet…
C’est très important car dans le cas d’une maladie sérieuse, notre état d’esprit conditionne notre guérison. Et cette guérison est forcément une lutte avec soi-même. Il faut prendre le problème à bras le corps, dans tout son poids. Lorsqu’on se réfugie derrière des phrases, (du genre justement « il ne faut pas lutter ») c’est qu’on refuse de voir le problème dans la réalité de ses formes.
C’est un peu comme quand vous enlevez des mauvaises herbes de votre jardin, parfois il faut aller au bulbe, à la racine, ce n’est pas évident, ça ne va pas de soi.
Une fois que l’esprit est acéré, impartial, débarrassé des faux-fuyants, il faut donc aller au bulbe, au noyau, en voir, en concevoir les contours, et puis comprendre ce qui l’a généré. « D’où vient ce feu qui me consume, en trop, qu’est-ce qui l’a généré, pourquoi est-il là, furibond ? Qu’y a-t-il au fond de ces angoisses, qu’est-ce qu’elles me disent, que veulent-elles ? Ces démons, ces folies qui s’agitent en moi, que veulent-elles, que dois-je faire pour les libérer de moi ? Cette douleur qui me terrasse, que crie-t-elle, comment la libérer ? »
La solution à un mal réside dans son cœur, comme un message à l’intérieur d’une bouteille. C’est ça la vraie introspection. Je comprends que ce soit difficile. On peut y arriver par étape, un peu comme un long voyage à l’intérieur de soi-même.
Le Tour de Force
L’Ouverture de la Gueule du Lion, c’est à dire du métal rétracté, de la maladie.
Une fois qu’on a pu regarder le problème en face, qu’on a compris la dynamique, le karma qui l’a généré, eh bien, c’est là, qu’il faut franchir le Seuil. Qu’est-ce que j’appelle le Seuil ? Une limite de nous-même dans notre nature profonde, dans notre personnalité, et qu’il faut pourtant franchir. Avec l’idée de créer une Réalité meilleure, de se donner, de donner son énergie au monde pour le rendre plus sain, plus heureux. Au risque de mourir au besoin. C’est vraiment le saut dans la piscine.
C’est le sens du sacrifice du Christ (« Ne boirai-je la Coupe que Mon Père m’a donnée à boire ? »). Je ne dis pas qu’il faut systématiquement se sacrifier comme Lui, mais il a voulu se donner en exemple.
En fait, cette tendance négative que l’on a caractérisée, visualisée, et qui génère la maladie, il faut la faire aller vers son inverse, à 180 degrés. C’est cela qu’on appelle le Tour de force, la Transmutation. C’est changer la nature d’un matériau, d’un karma, dans son essence, comme le plomb en or. C’est avec cette énergie, cette intention je pense, que le Christ guérissait (évidemment je ne prétends pas faire aussi bien que lui, mais je pense qu’on peut essayer de lui ressembler).
Je parle beaucoup ici du Christ, mais pour les hermétistes chrétiens il représente justement ce processus, la Transmutation, l’œuvre au Rouge.
C’est ce qu’on appellerait en philosophie une inversion hégélienne, c’est à dire un revirement phénoménologique total de la nature d’une chose.
Si vous crevez d’angoisse, générez une activité qui demande du courage, si vous avez été humilié, soyez impérieux, imposez-vous; si vous avez été une victime, sortez le glaive, combattez. Si vous vous sentez menacé, défendez-vous.
Si la nature des choses est vide (pour faire référence aux philosophies orientales), il faut pourtant vivre la vie complètement, à 100%, assumer pleinement le fait d’être ici-bas sur cette Terre. Comme Arjuna sortant l’épée et combattant, après son échange avec Krishna. Nous ne sommes au-dessus de rien. Tant que vous repousserez cette réalité, la racine de la souffrance ne s’en ira pas.
Dès lors, si vraiment l’action juste est menée à son terme, si vous avez vidé les batteries, fait tout ce que vous avez pu pour rétablir les choses dans leur justice et leur justesse, alors normalement, la maladie se change en Force, la lumière y prend place, et vous n’êtes plus la même personne. Cela peut prendre du temps, évidemment, un Seuil ne se franchit pas forcément en une fois.
Il est dit dans L’Alchimiste de Paulo Coelho : « En définitive, c’est l’Action qui guérit. »
C’est l’ouverture de la gueule du Lion dans l’Arcane en question, lequel symbolise un métal rétracté, pour libérer tout son potentiel.
Nous vivons une époque extrêmement difficile, qui fut annoncée dans plusieurs traditions, et il faut arrêter maintenant de s’enivrer d’idées et d’émotions fausses et édulcorées, mais se confronter à la réalité pleinement.
Pas mal de personnes se plaignent d’augmentation de symptômes après mes soins. Cela dépend des cas et de l’intensité du soin; mais ça arrive tout de même assez souvent. En particulier quand je travaille un peu « fort », quand je sens qu’il y une certaine urgence. (Cela rejoint ce qu’on appelle en médecine hermétique la Voie sèche, de laquelle je parlerai peut-être un peu plus tard).
En fait c’est un phénomène assez courant dans les thérapies douces, et même en général assez positif.
Lors d’un soin, comme je travaille sur les énergies, je peux générer des mouvements assez profonds (un peu comme des mouvements de plaques tectoniques, pour vous donner une image), qui se poursuivent ensuite sur plusieurs jours. Le corps intègre une nouvelle dynamique qu’il va continuer à suivre un certain temps. Cela peut être assez déroutant d’autant que ce n’est pas la personne elle-même qui a généré le dit mouvement, mais moi, si j’ose dire, le thérapeute.
En fait que se passe-t-il, techniquement ? Les énergies toxiques (surcharges inflammatoires, blocages émotionnels, énergies stagnantes…) que l’on a commencé à expulser pendant le soin continuent à se dévider, à se libérer. Sauf qu’au cabinet je suis là pour accompagner le processus, pour immédiatement « évaporer » ces énergies, ce qui fait que (normalement) on se sent assez bien après.
Sauf que quand vous êtes seuls avec vous-mêmes, c’est plus difficile. Les dites énergies, en se libérant, somatisent, créent des symptômes _ physiques : douleurs, ballonnements, nausées, gonflements, diarrhées, urine à odeur forte, éruptions cutanées, vision qui se voile, perte légère d’équilibre, faiblesse musculaire…; ou psychiques ; angoisses, dépression, vertiges, agitation…
Ces énergies, ces mémoires cellulaires incrustées en vous, étaient déjà présentes, elles influaient de manière subtile sur votre état général, mais lors elles deviennent vivantes et libèrent toute la charge qu’elles contiennent. C’est ce le Bouddha appelait des karmas « non mûrs », qui deviennent « mûrs ». C’est un peu comme, si vous voulez, selon les cas, en vous-même une remontée de fosse septique, une irruption volcanique, un tremblement de terre… C’est pour le moins désagréable.
Le but du jeu n’est pas alors de bloquer le processus, mais de l’aider. Quand on a une indigestion il vaut mieux aller vomir tout de suite, tout vider, comme ça c’est réglé. De toute façon, ce sont des choses qui devaient se manifester un jour ou l’autre.
Cela dépend des cas, mais l’idéal en général est de ne pas broyer du noir, de bouger et agir, aller marcher par exemple. Si les gens se sentent vraiment mal ils peuvent m’appeler. En général cela ne dure pas plus qu’un certain temps, et on en tire de grands bénéfices. Les énergies libérées laissent place à du neuf, on sent que de la lumière, du vrai, en nous se fait place.
Parfois c’est plus difficile, le passage demande une action plus localisée, par exemple de l’introspection pour savoir ce qui gêne, fait mal ou angoisse, ou bien carrément une renaissance spirituelle, un changement de nature profonde, le franchissement de ce que j’appelle un Seuil. J’y viendrai dans un autre article.
Par contre, cela me paraît très difficile de savoir à l’avance s’il va y avoir une crise de guérison ou non. Cela dépend de beaucoup de facteurs. En particulier de l’intensité du soin. Mais si le soin est intense c’est qu’en général il y a une certaine urgence, et j’essaie bien sûr de ne pas aller au-delà de ce que la personne me semble pouvoir tolérer. Comme je le dis, ce n’est jamais qu’une étape à passer, et cela devait sortir un jour ou l’autre.
De plus en plus de personnes s’en plaignent apparemment. J’ai moi-même tendance à en souffrir par périodes.
Les causes
D’un point de vue purement énergétique, technique, je dirais que les causes de l’insomnie sont dans le système foie. Qu’est-ce à dire ? Qu’est-ce que le foie d’un point de vue énergétique ? C’est le guerrier du corps et de la conscience, notre sentinelle. Lorsque je ne dors pas bien, j’observe que c’est mon système foie qui est excessivement en branle, comme une machine à laver qui cahoterait à l’intérieur. Cela résonne sur le mental (le cerveau frontal) qui suit exactement le même mouvement_ on peut aussi comparer ça à un hamster tournant sa roue.
Donc si notre sentinelle n’est pas tranquille, c’est qu’il y a un problème. Elle est, faisant partie de notre conscience profonde, beaucoup plus intuitive que nous, elle ne s’agite pas pour rien. Tant que pour elle le problème ne sera pas réglé, elle n’aura de cesse d’envoyer des injonctions plus haut, au « général », au mental. Et rien ne peut apaiser ce soldat s’il considère qu’il y a un danger. Des massages (crâniens surtout) peuvent être efficaces, l’acupuncture aussi; si vraiment pas le choix, des somnifères… Mais seulement temporairement, car en général les causes de l’insomnie sont beaucoup plus profondes.
Comme je l’ai dit c’est donc c’est que votre guerrier intérieur sent que « quelque chose ne va pas ». Quoi ? Quelque chose dans votre vie _cela peut être financier, relationnel, professionnel…_ qu’il est urgent d’ajuster. Votre intérieur sent le danger et vous devez rapidement prendre en compte le message et voir comment réagir.
Si vous avez des insomnies, c’est que vous êtes en fait assez éveillé, vous sentez que des choses ne vont pas, et c’est déjà pas mal.
Donc comment résoudre le problème, comment calmer la sentinelle ?
Résolutions, méthodes possibles
D’abord je pense qu’il est important de faire des listes, de tout noter de ce qui vous semble important à faire prochainement, car cela vous permettra de ne pas l’oublier, et donc justement de diminuer le niveau d’inquiétude profonde.
Ensuite de se faire un genre de petite méditation récapitulative le soir, où vous abordez intérieurement tous les sujets qui vous semblent importants, du plus concret au plus subtil, et tenter d’en tirer des conclusions justes, si possible définitives et efficaces à chaque fois. Cela permet parfois de voir apparaître en surface des sujets qu’on avait occultés et qui se révèlent en réalité d’une certaine importance. Des idées peuvent nous venir, auxquelles on aurait pas pensé et se révéler utiles. Pour ma part, il me faut souvent une heure par soir de cette pratique, avec la fameuse liste devant moi.
L’introspection
Une autre chose qu’on peut faire, dans la continuité du reste, et si l’on se sent toujours agité, c’est d’aller voir en soi-même les causes profondes de cette agitation, car elles sont parfois difficiles à saisir. Nous sommes tellement déshabitués à l’introspection (dans notre mode de vie trépidant et un peu trop tourné vers l’extérieur) que cela nous parait un monde, mais en fait je pense que l’introspection en tant que pratique _différente à chaque fois_ est présente dans le quotidien de toutes les cultures traditionnelles.
Il s’agit de plonger en soi-même comme à l’intérieur de la mer, et de demander à cette agitation, à cette énergie sifflante, quelle est sa requête. L’inconscient nous répond en général par images qu’il faut traduire en réalités. Pour cela il vaut mieux avoir une posture assez méditative (le demi lotus convient bien), le dos droit surtout, très important pour la lucidité et l’impartialité de la conscience.
Lorsque cette « requête intérieure » a été prise en compte par le conscient, et que des actions en conséquence ont été mises en place, « la sentinelle » lâche et vous laisse dormir.
Commentaires récents