Je me souviens, il y a une dizaine d’années, d’une rencontre que j’ai faite dans un bistro, et qui fut pour moi très marquante. Il y avait un monsieur d’au moins une génération de plus que moi, à l’apparence, disons, très romanesque, très « dumasienne », à l’air fort sympathique, debout près du zinc. J’ai senti comme un courant de lumière claire, un cordon (je ne percevais les énergies aussi clairement qu’aujourd’hui à l’époque), brusquement reliant son chakra racine _lequel se situe en réalité un peu au-dessous du périnée_ (entendons-nous je suis complètement hétéro, hein…) au mien. C’était un des rares derniers endroits de Paris encore pas trop coincés, où tout le monde pouvait s’adresser librement à tout le monde, un bistrot à musique à l’atmosphère très fantaisiste. S’ensuivit une amitié très enrichissante, durant laquelle j’appris énormément de choses, sur le plan musical, historique, politique… Qui continue toujours bien que je ne vive plus aujourd’hui à Paris.
Quand on veut savoir si une relation avec une autre personne serait bénéfique pour nous, pour notre évolution, que ce soit sur le plan amical, amoureux ou même professionnel, la première chose qu’il faudrait essayer de faire, à mon sens, est de se connecter à son Chakra racine, cette boule d’énergie sous le périnée donc, et de placer ensuite l’énergie de la personne devant soi. Et là, normalement, on a une perception directe, immédiate, de ce que la relation pourrait nous apporter, et également de ce que cela impliquerait de nous-même. Pourquoi le Chakra racine ? Parce que c’est le point le plus vital. C’est lui qui gère, entre autres choses, la survie de l’individu. En médecine chinoise, ce point est appelé « point de la vie et de la mort », et est directement relié au Chakra couronne, au sommet de la tête, Chakra éminemment spirituel qui gère la relation de la personne avec les puissances célestes.
Quand le Chakra racine est activé, stimulé, par quelque chose d’extérieur, c’est que ce quelque chose, en négatif ou positif, a un rapport direct avec notre chemin d’évolution. Essayez-donc ! En général, on ressent d’abord un mouvement d’attraction ou de répulsion (répulsion pas au sens nécessairement négatif_ par exemple cela peut signifier que la relation a apporté les bienfaits qu’elle devait nous importer, et qu’il convient maintenant de prendre un peu de distance.) Des « images » peuvent également émaner du Chakra et monter à la conscience, comme pour donner plus d’explications. C’est une porte de perception qui, à priori, ne trompe jamais, puisque elle est reliée aux Forces vitales, aux énergies les plus puissantes et les plus nécessaires, dites Plutoniennes (d’où son non de Chakra Racine).
En réalité, dans le Hara, le bas-ventre, disons du périnée au nombril, se situent une multitude de porte énergétiques très puissantes, fondamentales, que chaque jour j’essaie de comprendre un peu plus. C’est un monde d’une richesse et d’une puissance inouïes. C’est là le Centre véritable de l’intuition, le siège de la conscience. Si cette zone fonctionne bien, alors le Chakra cœur peut s’ouvrir et rayonner. Et ce qui caractérise les perceptions de la réalité à partir de cette zone est qu’elles sont directes, immédiates, et jamais trompeuses.
Parfois, des personnes me demandent si je fais « du nettoyage d’entités ».
En fait l’important, il me semble, n’est pas tant de travailler sur l’entité elle-même, de chercher à la détacher, que de travailler sur le support, sur ce qui fait qu’elle s’accroche à nous.
En effet, ce qu’on appelle entités, (que ce soient des corps astraux de défunts, des entités parasites classiques, ou celles attirées par les drogues ou l’alcool … ) ont toujours un point d’accroche sur notre corps. Castaneda parle des « Flyers », qui s’accrochent principalement au bas-ventre, au cœur ou à la tête, soit les centres énergétiques les plus importants.
La Loi première de l’énergétique est celle des affinités : le blanc attire le blanc, le noir attire le noir… Donc une entité ne peut s’accrocher à nos corps (subtils bien sûr) que dès lors que ceux-ci présentent une énergie similaire, lourde, chaotique…
C’est pour cette raison que si l’on essaye de faire partir une ou des entités (elles viennent assez souvent par groupe vraisemblablement) sans travailler sur le terrain, c’est-à dire nos faiblesses et ce qui les entretiennent, elles reviendront.
L’entité révèle un travail qu’on a à faire sur nous-mêmes, tout simplement. Plus nos corps sont « spirituels », c’est-à-dire émanant de la Lumière (La Lumière non visible dont parle Jésus dans les Évangiles), moins l’entité a de possibilités pour s’accrocher.
Comment travailler sur nos faiblesses ? Cela dépend. Castaneda parle de l’importance de la discipline. Discipline spirituelle, respiratoire (exercices), morale… Il faut des pratiques adaptées à nous-mêmes, qui permettent de purifier nos miasmes émotionnels, un peu comme le soleil évaporerait un marais fétide, de transmuter nos conflits les plus forts, et de nous empêcher de tomber dans des situations compliquées, « créatrice de karma ».
Quand on y réfléchit bien, c’est ça le sens d’une religion au départ, en tout cas au niveau individuel. C’est une discipline à différents niveaux qui nous protège énergétiquement. Une fois j’ai observé quelques moines franciscains dans le tramway. J’avais été impressionné par la Force et la Lumière émanant de leur énergie.
Quand une entité puissante est accrochée à nous, c’est que le travail à faire est important et intense. On ne sera plus la même personne après, logiquement.
C’est un vieux mythe de la spiritualité un peu New-Age, qui a fait fantasmer beaucoup de pratiquants de yoga et autres pratiques, pourtant…. C’est bien une réalité ! ça existe !
Ce n’est ni plus ni moins qu’une porte de perception. Pour faire simple, quand on a le troisième œil ouvert, on perçoit les vibrations, les ondes, de manière visuelle, c’est-à-dire sous forme de couleurs, de structures…
Le plus pratique serait que je parle de ma propre expérience, comment il s’est ouvert pour moi, comment cela a évolué par la suite… Je parlerai ensuite du livre de Lobsang Rampa Le troisième Œil en comparant avec mon expérience (le troisième Œil s’ouvre différemment selon les personnes, à chacun son expérience).
Avant tout il faut que je précise que le Troisième Œil s’ouvre en général de manière assez brutale ; il y a résolument un avant et un après. Bien que comme pour une porte, il puisse y avoir des « degrés » d’ouverture. C’est, à ce qu’il semble le plus souvent, assez violent, cela « surprend » la personne. En effet on décide pas réellement de quand ça a lieu ou pas, de plus on peut très difficilement se figurer ce que c’est tant qu’on ne l’a pas activé.
Mon expérience
L’ouverture
Alors, donc, pour ma part cela s’est fait à l’âge de 26 ans. (J’en ai 33 quand j’écris ces lignes, j’ai donc appris pendant ces années à vivre avec.)
Je ne savais alors que très peu de choses sur le Troisième Œil, je n’y pensais même pas. Je pratiquais le zazen, la méditation zen depuis environ 6 ans déjà. Cela eut lieu durant un Ango, un Camp d’été zen.
Traditionnellement, dans pas mal de branches du bouddhisme, les pratiquants ou les moines se rassemblent pour méditer intensément.
Traditionnellement les moines bouddhistes, semble-t-il dans pas mal de branches, pratiquent des Camps d’été. C’est à dire qu’ils se retirent pendant cette période dans un endroit isolé, une forêt, une montagne… y méditant intensément. (Pour nous c’était jusqu’à environ 7 heures par jour, en Sesshin.) Une Sesshin est au cœur du Camp d’été les moments les plus intenses de méditations, les jours où l’on pratique le plus. Le mot Sesshin signifie « toucher l’Esprit ». Or c’est assez ce qu’il se passe. Lorsqu’on médite autant pendant une si courte période on finit par toucher quelque chose en soi d’essentiel.
C’est souvent très dur, on souffre énormément, on a mal… Pleins de vieux démons remontent à la surface, on ne sait plus trop où on en est…
Mais l’on sait malgré tout qu’on touche à l’essentiel, quelque chose de vrai au fond de nous-même,on sait les choses, au cœur de cette souffrance on comprend instinctivement, on a des sensations de Vérité qui résonnent dans son être entier.
Or je souffrais encore plus qu’un autre car je traînais depuis un moment ce qu’on appelle la fibromyalgie (j’en ai parlé dans l’un de mes premiers articles). Mon corps me brûlait, j’avais comme des foyers de feu à différents endroits. Or j’avais tout de même malgré tout une très grande foi en la pratique et en l’Esprit, en Dieu ou appelez-le comme vous voulez.
Je continuais car je sentais que malgré cette souffrance c’était bon que je sois là. Intérieurement je demandais, je voulais comprendre pourquoi je souffrais autant, d’où venaient toutes ces douleurs…
Or, un jour, pendant un zazen d’après-midi de Sesshin, à force de demander des réponses, une compréhension, j’ai vu comme des halos apparaître, plus exactement des formes de diverses teintes, vivantes, émaner de mon propre corps. Précisément cela prenait racine dans mon corps et se diffusait autour. Je pouvais comme « voyager » à l’intérieur de mon propre corps de la même façon qu’à l’intérieur d’un espace immense. « J’allais » à l’intérieur des endroits où j’avais mal, et je voyais que ces formes y étaient comme de mauvaises teintes, comme de vieilles pierres noirâtres, où des fluides corrosifs, ou encore un feu chaotique et agressif…
Et puis je réalisais que je pouvais « travailler » dessus. Avec l’intention et la volonté « changer » la nature de l’énergie à tel ou tel endroit, « pousser en dehors » le négatif et y faire entrer du neuf, du positif, comme un vent frais et pur et lumineux y prenant place. Plus l’agrégat est dense, lourd, plus logiquement il est difficile à travailler.
C’est pour ça que je ne suis pas d’accord avec l’idée que dans le travail spirituel il n’y a « rien à faire », qu’il faut se laisser guider par une force extérieure, et puis ça se fait « tout seul ». N’importe quoi.
C’est comme tout et n’importe quoi, si vous voulez accomplir un travail profond et durable il faut faire intervenir l’intention et la volonté; évidemment plus à certains moments qu’à d’autres. Et le discernement également bien sûr, car si l’on peut être « guidé » par une force extérieure, il n’empêche qu’à certains moments cette « Force » nous délaisse, pour nous contraindre à chercher par nous-mêmes, comme un parent intelligent laisse parfois son enfant se débrouiller seul dans la confusion.
C’est comme n’importe quel travail, comme un artisanat. D’ailleurs le travail spirituel n’est pas plus noble que le travail physique, et nécessite parfois la même détermination, et est également désagréable.
Et puis je réalisais que lorsqu’une énergie lourde et comme nocive s’était dissipée, mon corps était comme plus léger, je souffrais moins. Même les muscles, les viscères se relâchaient, m’envoyaient du bien-être comme pour me dire que ce travail leur était bénéfique.
Ensuite je réalisais que je pouvais voir la même chose, ces fameuses formes plus ou moins rayonnantes, chez les autres, et puis chez les végétaux et puis encore chez les objets et les lieux.
Après coup
J’ai continué ce « travail » intérieur incessamment jusqu’à maintenant. Car, en fait, quand on libère une forme, d’autres viennent, émergent de ses propres profondeurs à soi, des « ténèbres du corps ». Peut-être que ce travail s’arrête-il un jour ? Je ne sais pas. Toujours est-il que cela libère, et si on ne le fait pas, on peut être submergé justement par toutes ces énergies qui se manifestent du fond de nous-même.
Donc, de jour en jour, j’ai appris à vivre avec.
Je me souviens un jour, je visitais le musée du Moyen-Âge à Paris, et j’y observais notamment les objets religieux au rez-de chaussée. Des statuettes, des crosses d’évêque, des encensoirs… Ces objets rayonnaient parfois extrêmement fort, diffusaient la Lumière avec laquelle ils avaient été imprégnés. C’était surtout quelque chose de doré, d’imposant, ceux qu’on appelle « Le Masculin Sacré » (Voir mon article à ce sujet.)
Aussi je me souviens du Musée Guimet à Paris. Notamment les salles indiennes avec les très anciens Bouddhas de pierre. J’ai vu une sculpture rayonner tellement fort, avec un éclat tellement mystérieux, que je m’en souviens encore…
Aussi, quand je fais des balades en Nature, je m’amuse observer toute cette dernière avec le troisième Œil. C’est très étonnant comme tout y vit, tout y vibre ! Les sols, l’herbe, l’air, les arbres, les roches, les montagnes… On ne s’ennuie jamais. J’ai découvert ce qu’étaient les Elémentaux, ces fameux Esprits de la Nature qu’on connaît depuis la nuit des temps. Ce sont bel et bien des énergies (j’en parle dans un autre article) accrochées aux objets de la nature. J’ai appris à « communiquer » avec ces énergies, ces consciences… À obtenir de leur part des informations précieuses, sur mes propres déséquilibres internes, par exemple.
C’est pour ça que ceux qui me connaissent trouvent par moment que je suis un peu ailleurs, en fait je suis sur plusieurs plans à la fois.
C’est tout de même une charge à porter
Cela également concerne les personnes, on peut voir la vraie Nature de chacune, la substance ! Ce n’est pas rien à porter !
Dans le roman Le Troisième Œil, le personnage principal, jeune clairvoyant, se voit confier la tâche de se cacher derrière une statue, lors d’un entretien diplomatique entre le leader Tibétain de l’époque et un diplomate chinois, pour voir les réelles intentions de ce dernier.
Or la façon dont il décrit ce qu’il voit, les formes-pensées du personnage, me paraît tout à fait juste et plausible.
On est souvent surpris d’ailleurs ! Des personnes ne payant pas de mine peuvent avoir des rayonnements de Deva, lumineux et forts, tandis que des beaux ou belles-gosses bien sapés peuvent avoir des énergies « de démons noirs et de loups noirs », pour citer Rimbaud.
On voit très vite le petit manège de chacun, ce qui se cache derrière la bien-pensance, le conformisme, la fausse bienveillance… Vous imaginez pour les hommes politiques ? Vous voyez bien vite que les « gentils » ne sont pas toujours ceux que l’on dit.
Vous comprenez, pour ceux qui me connaissent, pourquoi je peine à demeurer longtemps dans un centre-ville de grande ville française. Beaucoup de couleurs astrales y sont éteintes, rétractées… Je ne parle pas des grands centres commerciaux, véritables termitières à démons mineurs (pour la démonologie, on en parlera peut-être plus tard…).
Donc oui, beaucoup fantasmes sur le Troisième Œil, mais peu imaginent ce que ça implique dans le négatif…Êtes-vous prêt à voir le fond des êtres ? A discerner leur perversion avant même de les connaître ? À reconnaître leur folie latente, toutes ces énergies noires qui pourraient sortir d’un moment à l’autre… Beaucoup des personnes se la jouent « intuitifs » mais combien peu le sont réellement ! Combien se trompent !
Et c’est même bien souvent à l’intérieur de ceux qui se disent les plus « spirituels » que l’on décèle les énergies les plus horribles.
Mais enfin, dans le positif, on peut donc voir également tant de choses… La musique émet des formes-pensées, les œuvres d’art… Les livres mêmes ont un rayonnement propre, comme parfois une Lumière brutale de sagesse.
L’aspect thérapeutique
Je pourrais en dire bien plus. Car ce qu’on perçoit à travers le Troisième Œil, ce sont en réalité plusieurs mondes imbriqués les uns dans les autres, plusieurs dimensions.
Il va de soi que je m’en sers pour travailler, lors des séances. Bien sûr (n’ayez pas peur) , je ne juge pas ce que je vois. D’ailleurs quand on est dans le jugement on ne peut pas voir. J’apprécie, comme on apprécie une couleur, une émanation, une odeur…
Quand je dis qu’il règne beaucoup de bêtise et de vanité dans les centre-villes, je le mesure à l’obscurité que je vois …
Évidemment nous avons tous des énergies obscures en nous… Cela émerge continument le long de notre vie, et ce sont des matériaux à travailler, ni plus ni moins.
Pendant les séances, donc, j’essaie dès l’échange de sonder la personne pour voir ce qui ne va pas, les principaux « creux d’énergie ». Mais c’est surtout pendant le soin que j’ai le plus d’informations. Je vois ce qui résiste, ce qui se libère…
Je « dialogue » avec les énergies de la personne, j’essaie d’en comprendre les besoins profonds, et j’en donne des retours
intuitifs, immédiats…
The Third Eye
Concernant le fameux roman de Lobsang Rampa, outre que c’est assez prenant d’un point de vue littéraire _indépendamment de savoir si l’histoire a bien eu lieu ou pas_, on voit bien que l’auteur connaissait son sujet.
Le jeune enfant lama, après considérations faites par les moines astrologues que c’est un potentiel clairvoyant, se voit ouvrir la fameuse porte via, suite à une cérémonie, un bâton enfoncé au milieu du front, entre les deux yeux. Cela est un peu brutal, certes. Mais comme je le dis, l’ouverture du Troisième Œil l’est le plus souvent. La douleur physique a dans mon cas joué un rôle primordial…
Or peu après, le jeune lama commence à voir les « auras » donc, les émanations énergétiques des personnes. Il en a peur dans un premier temps, mais son mentor, un autre clairvoyant, lui apprend à interpréter ce qu’il voit, ainsi qu’à fermer cette « porte » dès lors qu’il n’en a plus besoin.
Il lui explique que telle personne a une aura un peu figée, rigide, du fait qu’elle est encore trop attachée aux préceptes et pas encore réellement au cœur de l’enseignement religieux, à sa substance… Tels les Pharisiens que Jésus critique.
A un autre moment, il croise un groupe de femmes très frivoles et uniquement occupées de mondanités idiotes, et il est littéralement effrayé par la noirceur de leur aura…
Il est également saisi par la violence des énergies du diplomate chinois qui vient pour négocier…
Je pense que l’auteur du livre était lui-même un clairvoyant (on ne sait pas bien qui c’est réellement d’ailleurs), sinon il n’aurait pas décrit ces choses avec autant de réalité.
Dans la vie quotidienne et ailleurs
Pour reprendre sur le négatif, il y a aussi bien sûr de l’obscurité dans la Nature, sauf qu’elle y est à sa place, elle suit tranquillement son évolution. Il faut du contraste, sinon tout est fade… Je n’ai jamais vu un négatif aussi dense que celui produit par l’esprit humain, par ce repli sur soi, ce manque d’intérêt pour tout généré par l’hystérie audio-visuelle, la médiocrité, dans laquelle nous sommes malgré nous tous plongés… C’est vraiment tragique…
Mais le négatif que l’on peut voir dans ce « monde invisible » mais bien réel, bien vivant, est bien évidemment racheté par tout ce qu’on peut y voir de beau. Dans certains lieux de cultes, églises, dans La Nature on peut voir des choses tellement rayonnantes que c’est difficile à décrire ici… Ça vous saisit, ça rayonne jusqu’au fond de vos tripes, c’est comme tout l’être qui voit… On peut y recevoir des informations importantes sur l’avenir du monde, des conseils essentiels pour soi…
Maintenant, tout le monde peut-il devenir clairvoyant ? En théorie, peut-être, en pratique, probablement pas. Cela demande une telle abnégation, une telle persévérance, un tel abandon… Peut-être aussi est-ce une question de prédestination, comme dans le roman Le Troisième Œil… En tous cas, c’est une charge à porter, cela change votre vie…
Parfois, peut-être est-ce mieux de ne pas « voir »… Tout dépend de votre foi et de votre courage !
Cela nous amène à nous demander ce qu’est réellement le chamanisme… C’est un mot qu’on utilise beaucoup aujourd’hui, sans doute parce que nous ressentons de plus en plus fort le besoin d’aller voir dans l’autre monde… Je pense qu’un chaman est tout simplement quelqu’un qui est relié au monde invisible, qui interagit avec lui dans un but bénéfique. Pour certains, c’est dans un but néfaste, hélas. Il se lient avec des forces noires pour détruire les autres et augmenter leur pouvoir… C’est bien le cas de nos élites occidentales actuelles, il faut être bien aveugle pour ne pas le voir…
Enfin… A propose de chamanisme, donc, le Troisième Œil nous permet notamment de voir le fluide des plantes, et de savoir par ce moyen à quoi pourrait-il être utile, s’il pourrait par exemple avoir un usage médical. Cela nous mène donc à ce qu’est l’Alchimie végétale, c’est à dire à l’art d’extraire le fluide, l’esprit des plantes, pour le capter dans un élixir. Ce n’est pas à proprement parler de la chimie, parce que ce n’est pas systématique et reproductible; il faut à chaque fois s’adapter, écouter l’esprit de la plante, entrer en relation avec elle…
C’est une modalité, donc ! Je ne suis pas sûr que cela nous rende forcément meilleur. Mieux vaut ne pas avoir ce don et avoir bon cœur que l’inverse, car effectivement le cœur ne trompe pas, c’est d’ailleurs dans l’illusion la seule chose qui permet de reconnaître le vrai du faux, le bien du mal (Les illusions sont parfois trop fines et sophistiquées pour d’emblée être dissipées par la seule Raison. C’est pour ça que la Science actuelle, bien souvent dénuée de cœur, semble parfois s’égarer complètement).
Le Bouddha historique parle du Troisième Œil dans le Sutta pitaka (très bonne traduction de Môhan Wijayaratna). Il dit qu’il est nécessaire au pratiquant, à un moment donné, de développer la supravoyance, sinon il ne lui est pas possible de résoudre à fond son karma. Mais cela a lieu le plus souvent après de longues années d’intenses pratiques, d’ascèses et d’efforts…
Un autre point étonnant, très envoûtant même, sont les animaux. C’est comme s’il avaient plusieurs esprits de différentes natures accrochés à eux, angéliques et plus obscurs, primitifs. Ce qui peut expliquer leurs comportements parfois un peu « étrange », ainsi que leurs intuitions étonnantes, comme s’ils veillaient sur nous, comme s’ils voyaient des choses que nous autres pas…
Cela nous amène à ce que les hermétistes occidentaux ont appelé le Gai Saber, la science joyeuse, vivante. Celle des troubadours et des trouvères. Cette connaissance intuitive des choses, qui nous guide à travers les aléas de l’existence et donne à notre vie une plus haute dimension.
« Maître Corbeau, sur un arbre perché, Tenait en son bec un fromage. Maître Renard, par l’odeur alléché, Lui tint à peu près ce langage : Et bonjour, Monsieur du Corbeau, Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau ! Sans mentir, si votre ramage Se rapporte à votre plumage, Vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois. À ces mots le Corbeau ne se sent pas de joie, Et pour montrer sa belle voix, Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie. Le Renard s’en saisit, et dit : Mon bon Monsieur, Apprenez que tout flatteur Vit aux dépens de celui qui l’écoute. Cette leçon vaut bien un fromage sans doute. Le Corbeau honteux et confus Jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus.«
J’ai suivi pendant 3 ans les cours de Jean-Laurent Cochet, éminent professeur de théâtre, où j’ai beaucoup appris. Il fondait son enseignement sur les Fables de la Fontaine, car pour lui tous les sentiments humains, toutes les situations y sont présents.
C’est une sagesse profonde et très « franche », directe, lucide, violente parfois, comme la Nature peut l’être. Nous sommes très loin de la sagesse un peu mièvre des spiritualités orientales adaptées à notre bourgeoisie occidentale : on y trouve quelques conclusions comme : « Il faut faire aux méchants guerre continuelle », « la raison du plus fort est toujours la meilleure », « selon que vous soyez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir… » .
Mais c’est en écoutant une interview d’Hervé Priëls, sur son livre Le langage secret des Fables de la Fontaine, (que je n’ai pas encore lu), que je me suis intéressé à la dimension hermétique (ou alchimique) des Fables. Et j’ai trouvé (sauf mon respect) que notamment, en tous cas lors de l’interview, sur la Fable du Corbeau et du Renard par exemple, il n’allait pas assez loin.
En fait, donc, (et je pense que la Fontaine était tout à fait conscient de ce sens caché) les trois Œuvres y sont présents :
Le Corbeau étant l’Œuvre au noir, le Fromage l’Œuvre au blanc, Le Renard l’Œuvre au Rouge. La Fable parle précisément du passage de l’Œuvre au blanc à l’Œuvre au rouge, connu pour très difficile par les hermétistes.
Le Corbeau, antimoine ou Œuvre au noir
Le Corbeau est noir comme la matière première que l’Alchimiste travaille, l’antimoine. C’est une pierre pleine d’impuretés, de scories, d’éléments qu’il faut en premier temps dissocier (« Tu sépareras le subtil de l’épais »…). Dans les voies spirituelles cela donnes les ascèses, le jeûne, les privations diverses… Tout ce qui va nous permettre de nous délester de nos penchants maladifs.
Le Fromage, L’Œuvre au Blanc, la Vertu acquise
A mesure que le composé se purifie, la Lumière spirituelle y entre : cela donne l’Œuvre au blanc. C’est la pratique des vertus. On se sent léger, comme un peu au-dessus du monde. C’est le fruit d’un travail sur soi intense (le corbeau le tient haut dans son bec, ce dernier pouvant désigner l’alambic de l’alchimiste). Cette vertu rend agréable, rayonnant. On aurait comme envie de la manger.
L’Œuvre au Rouge, le retour à la Matière
Mais ce n’est pas fini. Beaucoup de spiritualistes, yoghis, s’arrêtent là. Ils ont travaillé sur eux pendant des années, ont jeûné, prié… Ils ont fait des pèlerinages, des stages intenses de médiation… Leurs désirs semblent moins forts, ils sentent qu’ils ont monté en vibration… Je pense que c’est une étape importante, mais souvent y apparaît un vice des plus puissants, l’Orgueil. On se croit un demi-dieu au-dessus des contingences. On fait la leçon à tout le monde. « Moi je ne fais pas de politique, je suis trop bien pour ça… Je ne fais pas de démarche commerciale, c’est mal de se vendre… Je ne fornique pas, je n’en ai pas besoin… » On ne mange plus de produits animaux… Bref, on ne s’assume plus en tant qu’humain. Et on ne supporte plus rien, on fuit constamment.
Le problème, c’est que, s’il reste trop longtemps en haut de la branche, le fromage finit par moisir. On devient un vrai tyran, rien ne va jamais… On se jette dans l’erreur pour ne pas avoir à assumer ses contradictions, on fait l’inverse de ce qu’on prétendait au départ…
Comprend-on bien cette phrase , « Rends à César ce qui est à César. » ? Rendre à la matière ce qui lui appartient, à l’humain ce qui est de sa dimension. Nous ne sommes pas des Anges, nous devons gérer ce monde avec les humbles moyens dont nous disposons.
Je rappelle tout de même que La Fontaine était un libertin… (Ses Contes libertins sont très amusant notamment). C’est à dire pas certes un débauché, je pense que ses responsabilités ne le permettaient pas, mais un amateur de femmes… Comme un homme en bonne santé et admirant la Nature peut l’être. J’imagine qu’en fréquentant les jansénistes il avait dû un peu se « lasser » de leurs tendances un peu trop à s’élever au-dessus des choses de ce monde…
C’est ce retour au Réel qui constitue l’Œuvre au Rouge. On retombe de l’Arbre (de la Connaissance), on retrouve sa condition animale, pulsionnelle. Sauf qu’avec la Sagesse précédemment acquise on pourra l’aider à changer de nature, à se diviniser.
C’est très difficile, car il faut accepter de lâcher sa vertu. Qu’elle tombe dans l‘athanor, le four (la gueule du Renard), pour y être travaillée. Comme le Corbeau lâche son Fromage, donc. Or comment fait-il : il chante, c’est à dire qu’il ouvre son Cœur. Par l’ouverture du Cœur, on peut aller au-delà de la morale qu’on s’était bâtie jusqu’à lors, laquelle devient obsolète. Là tout change et la nature de notre vie change. Il ne faut pas avoir peur de se souiller. J’ai mis pas mal de temps à comprendre cela.
Sans quoi, à un moment ou un autre, on sera humilié, c’est-à-dire ramené à l’humus, à la terre, à notre nature humaine.
« Humains, trop humains » disait Nietzsche. Pourtant, à force de vouloir être un demi-dieu, il est devenu fou.
Cette société hystérique du selfie nous pousse vers les expériences diverses, non pas pour trouver la substance elle-même de ces premières, c’est à dire du vécu, du ressenti, de la ressource… mais pour ce que la communauté, les autres, pourront en voir.
En fait les autres ne sont dès lors plus que des spectateurs.
J’ai vu des personnes pratiquer la méditation depuis 10, 20 ans … encore incapables d’aller en elles-mêmes, totalement effrayées par ce monde mystérieux et incertain qui se trouve à l’intérieur, comme si c’était une jungle aux créatures atroces.
Ils pratiquent un genre d’auto-hypnose, se mettent dans un état agréable, lumineux, confortable… Mais dès que quelque chose semble remuer en eux comme pour les déranger, ils sautent sur autre chose.
Ils restent accrochés aux formes, aux phrases, au bons sentiments… Ce sont les champions des bons sentiments. Et bien souvent au final c’est souvent ceux-là qui manquent le plus de compassion.
Pourtant où sont les ressources, où est l’essentiel ? A l’intérieur.
Pourquoi l’Homme fait-il la guerre depuis la nuit des temps ? Principalement pour les ressources, pour ce qui se trouve à l’intérieur du sol.
Qu’est-ce que j’appelle les ressources ? Les énergies repliées à l’intérieur de nous, dont le destin est de se manifester un jour.
Or quoi ? Eh bien oui, elles sont le plus souvent cachées, recouvertes d’obscurité. A tout trésor son dragon, ! Donc si on refuse d’aller en soi-même, on n’aura au final plus rien de substantiel à donner au monde.
On se répétera, on jouera, on fera du superficiel, de l’inconsistant…
Je trouve que c’est un peu le cas de la culture audiovisuelle actuelle, en tous cas celle qu’on voit sur les grandes ondes : dans les films toujours plus ou moins les mêmes scénarios, dans la musique toujours plus ou moins les mêmes rythmes avec des mélodies mièvres et insipides, quand celles-ci ne sont pas des reprises…
C’est vraiment le drame de notre époque, l’incapacité à se scruter, à voir ce qui vit en soi-même. Tous nos problèmes, je pense, nos grands problèmes de société, viennent de là.
Dès qu’un karma négatif (maladie, douleur, émotion négative..) nous travaille et persiste, il faudrait pouvoir aller l’interroger, comprendre ce qui l’a mis en marche, l’impulsion qui l’a animé.
Dans certaines voies spirituelles, on dit qu’il faut laisser les choses négatives se défaire d’elles-mêmes, laisser passer…
Mais en fait ce n’est pas toujours vrai, parfois il faut justement aller à la rencontre de ce problème. Parce que derrière ce problème il y a une solution. Et cette solution permettra de révéler une nouvelle dimension de nous-même, une ressource.
C’est comme une pierre précieuse recouverte par sa gangue, son magma. La maladie étant la gangue, et la pierre la ressource. Parfois cela demande beaucoup de travail d’aller déloger la pierre.
Ici, une émeraude ceinte de sa gangue. La gangue, c’est la maladie, la pierre, c’est la Vérité qu’elle cache.
La maladie est donc manifestée par ce besoin d’exister de cette ressource à l’intérieur de nous, de l’exprimer. Mais comme nous lui faisons de l’ombre, nous refusons de la laisser se manifester, de l’accepter dans notre champ de réalité, elle le fait de manière traumatique, elle génère un problème.
Comme le disais Jésus « toute chose cachée doit un jour sortir à la Lumière ». C’est d’ailleurs, pour moi, ce qui marque le plus la différence (pour faire un peu de philosophie), entre paganisme et christianisme.
Dans le paganisme, l’ombre reste dans l’ombre. Il y a des dieux inférieurs, supérieurs… Un démon y reste un démon, chacun sa place. Dans la vision chrétienne, toute chose existante a un jour la possibilité de devenir meilleure, de monter en vibration… C ’est le sens de la rédemption.
Jésus libérant les damnés des Enfers. C’est ainsi que nous devons procéder avec nous-mêmes. Libérer nos forces cachées, emprisonnées, pour les faire remonter à la Lumière.
La vie, tout le long du chemin, nous envoie des maladies pour nous forcer à révéler de nouvelles parties de nous-mêmes, de nouveaux chapitres.
C’est ainsi.
Mais alors comment descendre en soi-même , comment comprendre le sens des maladies ?
Je pense que c’est vraiment la médecine de l’avenir. Si on arrive à faire ça, on sera beaucoup plus autonome. Ce qui n’empêche pas évidemment qu’on aie besoin d’une médecine extérieure, nous avons évidemment une dimension mécanique.
Je pense que l’introspection est en fait une pratique très ancienne, présente dans toutes les cultures traditionnelles.
Dans les tragédies classiques, les monologues sont en quelque sorte de ces moments-là. Le héros s’arrête, au milieu d’une action souvent très intense, (trahison, complot, agitation politique…), et se questionne, se sonde. Il essaie de savoir ce qu’il veut vraiment, ce qui vibre en lui-même, et par là même peut aborder le Réel avec plus de lucidité, prenant la meilleure décision.
« Rentre en toi-même, Octave, et cesse de te plaindre » Auguste va-t-il accepter de gracier Cinna, bien que ce dernier ait voulu le faire mourir ? Cet alexandrin en tous cas, tiré du Cinna de Corneille, illustre bien l’attitude à avoir en ce cas.
La méthode
Alors comment fait-on ?
Eh bien d’abord, il faut arrêter toute activité. On peut avoir des moments de lucidité en marchant ou sous la douche, d’accord, mais je pense que pour vraiment rentrer en soi-même, il faut être immobile et inoccupé. Pas de perturbation extérieure. Donc le lieu et l’heure sont importants.
La dernière Fable de la Fontaine parle de la nécessité de s’isoler pour se connaître soi-même. Ici, deux frères ayant fait leur chemin dans le Monde, vont rejoindre leur frère devenu ermite.
« Qui mieux que vous sait vos besoins ? Apprendre à se connaître est le premier des soins Qu’impose à tous mortels la Majesté suprême. Vous êtes-vous connus dans le monde habité ? L’on ne le peut qu’aux lieux pleins de tranquillité : Chercher ailleurs ce bien est une erreur extrême. Troublez l’eau : vous y voyez-vous ? »
La Fontaine (Livre XII, Fable 25)
Cette Fable de la Fontaine est la toute dernière, et peut-être le message le plus important qu’il ait voulu laisser aux hommes.
Dans cette situation, l’eau désigne évidemment notre esprit.
Les instants où notre esprit est vraiment délié de ses illusions sont rares et brefs. Il ne faut pas les gâcher.
Alors on se pose, sans la possibilité d’être dérangé, dans un endroit qui convient. Ça peut être chez soi. On peut s’asseoir en lotus comme pour méditer, ou en demi, tailleur, ou simplement le dos droit. Ce n’est pas un méditation en tant que telle, le but n’est pas de couper avec les problèmes du quotidien, mais plutôt de mieux les résoudre, de déceler la vérité au fond du tourbillon.
On peut commencer par prendre quelques minutes pour respirer, laisser décanter son esprit. S’il est trop encombré, obscurci, ça va être difficile de le sonder.
Le Bouddha compare l’esprit à un acrobate, un gymnaste qu’il faut entraîner, pour plus tard lui confier des tâches plus délicates. C’est pour ça que, dans tous les cas, je conseille d’avoir une pratique méditative régulière, hebdomadaire, voire quotidienne. Cela donne une bonne base.
Donc passées ces prémices, comment faire ?
La visualisation
Il faut d’abord localiser le problème. Que ce soit une maladie physique ou un sentiment négatif, il a nécessairement un point d’accroche dans le corps. C’est comme ça qu’on va pouvoir dialoguer avec. C’est souvent associé à un organe clé. Comme l’explique bien la MTC, chaque organe est un monde émotionnel.
Ensuite donc, le visualiser, le caractériser : si cela avait une forme, quelle serait-elle ? Est-ce mouvant ou fixe ? Quelle couleur ?
Une fois que j’ai bien caractérisé le problème, le karma, je « rentre dedans ».
Ce n’est pas évident puisque, par définition, il résiste. C’est une Réalité dense (c’est justement pour ça qu’elle crée des problèmes) et en cela elle est difficile à pénétrer. Sans faire de mauvais jeu de mot, cela demande évidemment une certaine virilité spirituelle.
C’est là que se manifestent les résistances, les barrières de l’inconscient. Dans la mythologie grecque, elles sont représentées par le Cerbère, le chien des Enfers.
Le Cerbère, gardien des portes de l’Inconscient.
Les Enfers, l’Hadès, représentant le subconscient, le monde non éclairé par la lumière du conscient. Il faut regarder nos Cerbères en face, pour les dissoudre comme de la neige au Soleil.
Le Cerbère et l’Hermite. Ce dernier est vraiment le symbole de la recherche introspective. Il avance pas à pas aidé de son bâton, et génère dans l’obscurité sa propre lumière.
Des manifestations traumatiques peuvent avoir lieu, des images horribles apparaître, des odeurs…
Ce n’est pas grave, il faut continuer. Peu à peu, la lumière de notre esprit prend de l’espace, et « chasse » en dehors ces pensées, émotions dérangeantes…
Ensuite il faut essayer de trouver la source du problème, un peu comme on remonte à la source d’un fleuve. Il peut y avoir beaucoup d’espace entre le symptôme et son origine, la cause de la maladie (par exemple pour les reflux gastriques : c’est ma gorge qui est irritée mais c’est mon estomac qui s’enflamme, bien que je ne le sente pas.)
La Source n’est pas toujours évidente à retrouver, elle est souvent cachée.
Ce n’est pas évident, il faut progresser dans ce qui résiste.
Jusqu’à ce qu’on touche la cause, ce qu’on appelle l’esprit de la maladie. En fait c’est quelque chose de lumineux, positif. C’est la gangue qui s’est accumulée autour qui crée la maladie. Mais l’esprit de la maladie est lumineux, comme une gemme, il rayonne, il contient une vérité.
On peut le visualiser sous la forme d’un esprit, d’une créature féérique… L’important est de pouvoir communiquer avec lui. On entre en Samadhi avec cette énergie, notre esprit fusionne avec.
Et là, l’esprit nous donne des informations. Il nous renseigne sur des besoins tellement profondément enfoncées en nous qu’on les a oublié. Avec moi ils communiquent plutôt par images, images symboliques qui doivent être traduites en réalités. C’est comme ça que j’obtiens des informations sur l’origine des problèmes des personnes que je suis. Mais comme je le dis, ce n’est pas évident, c’est un langage énigmatique qui demande d’ouvrir son cœur et de se faire confiance.
Une fois qu’on a compris les messages, c’est l’action qui doit suivre. Il faut mettre en œuvre ce que notre inconscient nous préconise sans quoi le conflit à l’intérieur ne peut être résolu. Comme disait Saint Paul, « la Foi n’est rien sans les Œuvres ». C’est à dire qu’une Voie spirituelle se trace justement dans la réalité qui nous entoure, pas de manière séparée.
Bien sûr, on peut s’aider avec des produits, en faisant de la kiné… Mais si c’est un problème persistant, la cause profonde doit être comprise.
Après, les choses vont se libérer peu à peu, mais ça peut prendre du temps. Une maladie peut cacher plusieurs problématiques existentielles.
Normalement, après, on est plus tout à fait la même personne, on ne vibre pas pareil.
Donc vous imaginez, ce cheminement là, il faut vouloir le faire…
Comme le dit Hegel, « La Chouette de Minerve prend son envol au crépuscule ». C’est à dire que la compréhension vient rarement au milieu des événements et de l’agitation, mais plutôt après, dans le calme et la demi-pénombre.
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